La bonne blague

La veille de Noël, j’ai fait une séance photos avec une femme, relativement âgée, qui m’expliquait que les anglais se mettaient de la vaseline sur les dents pour les faire briller, “ça évite que ça colle” disait-elle. “Ah ben je savais pas” ai-je répondu, je comprends maintenant d’où vient cet air du sourire hollywoodien. Ca me rappelle une autre blague, quand j’étais jeune, je voulais faire un régime et comme il faut beaucoup d’imagination pour maigrir, j’avais acheté de l’huile de vaseline 0 calorie pour remplacer l’huile ordinaire. Oh, my, God! J’explique pas l’état des chiottes après ça, ça colle à la porcelaine, mais façon tapisserie, tu pourrais y mettre des post its.

Quand je suis triste, je pense toujours à mon proctologue. Comme métier de merde, y’a pas pire. Et pourtant, souvent je me dis qu’Hollywood c’est vraiment le purgatoire. Moi qui adulais les Etats-Unis, j’ai été punie. Non seulement ici je suis obligée de faire des métiers de merde pour survivre, je veux dire, sans la vaseline, mais en plus j’arrête pas de me faire rouler. Y’a pas plus faux cul que les anglais d’Hollywood, ils sortent par la bouche ce qui sort pas par le cul et j’en ai marre de les entendre me dire qu’ils font la pluie et le beau temps, ça me rappelle les histoires de Toto quand j’étais gosse et ça fini toujours par une tempête de merde quelque part.

Enfin voilà. Quand j’irai aux chiottes en remontant l’avenue du Mossad, j’essayerai de serrer les fesses. Ca me donnera l’impression d’être morte au combat.