Etre propriétaire, c’est être résistant

Tout au long de ma courte carrière en France, 1995-2015, j’ai vu l’état de la France se dégrader et je me suis battue contre cela, jusqu’à ce qu’un pouvoir politique m’attaque dans le but de m’abattre. Je suis partie et très souvent, je me suis fait cette réflexion là qu’ils avaient gagné, particulièrement en Octobre 2021 lorsque je préparais mon rendez-vous avec le juge et que je faisais mon bilan. En sept années, qu’ai-je pu faire pour définir ma “survie”? Ai-je vraiment survécu, ou plutôt, n’ai-je pas fait que cela? Quand la survie s’arrête-t-elle pour vivre, retrouver une normalité et qui profite du crime, de cette absence de normalité?

Ils n’ont pas réussi à me museler, mais en même temps, je me rends compte que je n’ai pas été muselée parce qu’il était tout à fait intéressant pour les USA d’avoir une petite française qui se débat, suffoque, et parle de son pays. Hors, depuis le mois d’Octobre, j’ai pris progressivement conscience que les USA me prenaient en otage. Ils ont déplacé mon rendez-vous avec le juge à l’entre deux tours des présidentielles, comme une façon de peser ou d’influencer sur la politique française. J’en suis venue finalement arrivée à me poser une question simple: qu’est-ce-qui a pu pousser les oligarques à prendre le pouvoir en France, quelle hostilité, quel contexte économique, quels remouds sociétaux avaient poussé à cela. L’après-guerre, les couleurs de l’assemblée nationale à la fin de la guerre, l’OTAN, l’américanisation de l’Europe, la décolonisation, la compétition, la guerre-froide, la soit disant après-guerre froide, tellement de raisons en fait dont on ne prend conscience que lorsque l’on est, un peu comme moi, dans une no-man’s land de guerre. Moi c’est la guerre économique et religieuse que j’ai subie, parce que mon travail d’ethnographie, mes travaux sur la géométrie avaient une dimension religieuse. Il ne faut pas oublier non plus que je travaillais dans le plus grand pays musulman du monde à un moment où l’Europe voulait se construire et cette Europe n’est pas qu’économique ou politique. Elle est idéologique également.

Aujourd’hui, la durée des emprunts bancaires sur le logement s’est rallongée, les logements coûtent plus chers pour une qualité inférieure et surtout, il devient de plus en plus improbable de faire des plus-values immobilières parce que les banques ont absorbé toutes les capacités financières qu’avaient les propriétaires sur leurs biens. Les pauvres ne peuvent plus acheter et sont contraints à devenir locataires. Les classes moyennes ont disparues et pour le peu qu’il en reste, ces classes plongent vers la précarité. La bourgeoisie spécule dans un cynisme de plus en plus grandissant et une petite classe de nantis se fait comme d’autres gagnent au loto, un enrichissement rapide pour une scission sociale rapide également. Progressivement, un système de classes s’est installé, une aristocratie bourgeoise et pyramidale où une toute petite poignée d’oligarques tient le haut du palais. La finance tire les ficelles.

Je suis politiquement de droite parce que je crois au bienfait et au droit à la propriété. Quand j’entends Ségolène Royal dire qu’il ne faut plus de propriétaires, je vois une personnalité politique tuer la France, le souverainiste, la capacité d’être libre, voire résistant face au libéralisme politique qui change les règles du monde. J’ai juste envie de me battre contre cela, mais comme je n’en ai pas les moyens, je suis de droite pour ne plus être seule, parce que moi je crois aux bienfaits de rendre toutes les classes sociales propriétaires, de développer les outils pour aider les plus pauvres à le devenir, créer les outils pour générer de la plus-value immobilière, redonner à l’immobilier son rôle comme source d’investissement. Mais une source d’investissement équitable et citoyenne.

Contre les maux de la société, être propriétaire change tout, la santé physique, la santé psychologique, le poids des dépenses de santé, la santé économique et le poids de la dette, la capacité pour le pays de résister aux attaques extérieures, la capacité pour le pays de se structurer et d’être fort. Les politiques ont cassé cela depuis au moins 2011. Je l’ai vu avec la création des communautés de communes où les maires ont perdu leur capacité de décision. Je n’étais pas en France quand les régions ont été modifiées, les départements réduits à peau de chagrin, mais je vois les conséquences aujourd’hui et je vois comment le libéralisme a permis l’ingérance des USA et de l’Europe dans les décisions de la politique française. La France est au bord du gouffre, et les français avec.

D’où je suis, je résiste et je continuerai de résister, tenir les barricades pour hisser mon drapeau. Liberté. Egalité. Fraternité. Comme je l’ai écrit aux candidats à la présidentielle, si Zemmour, Le Pen ou Juving-Brunet sont élus, je rentrerai en France. Juving-Brunet n’a pas eu ses parrainages, mais Zemmour et Le Pen, sont de sérieux compétiteurs à Macron. Face à l’isoloir, je pense que je voterais Zemmour parce que je sais que je pourrais surfer sur la vague des gens qui sont derrière lui pour faire ce que je veux faire en matière de logement et de souveraineté.

Pour tenir mes engagements, j’ai créé le site France Rurale que je suis en train de développer et je vais progressivement reprendre contact avec mon réseau de communes, de charpentiers, de scieurs, d’élus, etc… Je veux remettre en avant le droit à la propriété du sol, du logement, des jardins, des forêts, des espaces verts, des espaces communaux, des monuments historiques et surtout, je veux armer les gens qui me suivent pour créer une France plus forte. Si vous voulez me suivre dans ce projet, vous pouvez commencer à vous enregistrer sur le site et m’envoyer vos messages. Je prévois de lever des fonds auprès de la Fondation de la Deuxième Chance pour financer le projet et j’ai besoin de lettres de soutien. Je vais contacter les sénateurs, les députés, l’association des experts comptables pour obtenir un maximum de soutiens par courriers écrits que je puisse joindre à ma recherche de fonds.

J’ai déjà trouvé le lieu idéal pour le campus et je cherche à mettre des personnalités autour de moi, investisseurs, spécialistes, personnes qui veulent s’engager. Il s’agit de se battre, ce n’est pas une promenade de santé. Il s’agit de développer notre réseau, de mettre toutes nos compétences ensembles et de se battre ensemble pour redresser l’économie en s’appuyant sur le monde rural. Je veux emmener les militaires retraités à me rejoindre, mettre leurs capacités sur le terrain. Je veux emmener les ingénieurs retraités à me rejoindre pour développer ensemble notre base de savoirs. Je veux emmener des juristes, des avocats, des comptables à me rejoindre, pour travailler ensemble sur les outils de souveraineté financière, sur le label ISO 26000 et sur l’influence que l’on peut mettre en place autour de cela. Je veux mettre autour de moi un cadre de personnalités matures et expérimentées pour permettre à la jeunesse de se concentrer à l’essentiel, l’innovation, la création d’entreprises, la commercialisation, l’export.

J’espère que vous serez nombreux à venir me rejoindre. Le point de l’évolution sera fait ici sur Ptitebitd.com. Mon modèle pour cette école est Yestermorrow dans le Vermont, mais je veux donner une dimension politique aux programmes que France Rurale développe de manière à pouvoir peser dans la vie citoyenne et influencer les lois pour une meilleure justice sociale dans notre pays. J’espère rassembler dans ce projet des personnalités de droite et de gauche parce que le fond de l’histoire, c’est l’égalité et la fraternité. Les partis politiques ont politisé la vie sociale et je souhaite montrer avec ce projet que la politisation doit se donner des limites pour ne jamais arriver au point de l’hostilité et des conflits. La guerre économique ne doit pas avoir lieu en France. C’est une guerre que la France mène à l’extérieur de ses frontières et comme aux USA, j’aimerais qu’il soit reconnu dans la loi deux notions essentielles à la stabilité économique de la France. La loi anti-trust contre l’hégémonie de certaines entreprises sur les autres et la loi contre le terrorisme national. Lorsqu’une entreprise est attaquée par des sabotages volontaires, elle doit pouvoir se défendre. Quand une personne ou un chef d’entreprise est attaqué par des procédures bâillon, il ou elle doit pouvoir se défendre et il faut créer des outils pour cela. Bref, je veux me battre. J’étais défensive jusqu’à présent. Je vais devenir offensive. Surtout, j’ai décidé de ne plus être seule.

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