Madame, Monsieur le procureur de la République,
J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants :
En 2006, j’ai initié un travail de recherche pour la valorisation des bois locaux, notamment le chêne et l’ensemble des feuillus qui représentent 64% de la forêt française. En 2008, je commençais à réfléchir à un projet d’entreprise sur la base de plusieurs innovations de charpente. A partir de septembre 2010, j’ai prospecté pour des levées de fonds. J’ai participé à de nombreux événements professionnels pour animer des groupes de travail, donner des conférences et expliquer ma démarche d’architecte. En décembre 2010, mes innovations recevaient l’avis favorable d’un incubateur d’entreprise pour financer le dépôt de deux brevets. Le financement prévoyait le coût des brevets et le coût de la recherche pour y aboutir.
A partir de décembre 2010, mon travail de recherche est devenu de notoriété publique avec plusieurs articles dans les médias nationaux. Cette visibilité s’est accentuée lorsque j’ai gagné en février 2011 deux premiers prix dans deux catégories différentes auprès de l’ordre national des experts comptables. Cette visibilité s’est à nouveau accentuée avec mon travail de recherche, car mes brevets avaient une capacité de portée à l’échelle de toute la filière bois pour valoriser le coût du bois, des produits forestiers et de la culture forestière en jardins.
En janvier 2012, l’État français par l’entreprise de Mr François-Daniel Migeon, restructurait 4 codes juridiques essentiels à la souveraineté de la France et notamment le code forestier. Pour que le code soit promulgué en janvier 2012, il avait fallu qu’il soit remodelé auparavant et je suspecte que ce soit mon travail d’innovation ainsi que mon passif comme architecte et comme écrivain ethnographe qui avaient mis l’état français en alerte, au point où le nouveau code créait un ensemble de lois visant à privatiser le domaine public des forêts françaises au bénéfice de riches industriels français et étrangers.
A l’art.L113-1 du nouveau code forestier, l’état prévoit que “Le Conseil supérieur de la forêt et du bois est informé de tout projet d’implantation industrielle de transformation du bois et formule un avis dès lors qu’il estime que ce projet implique une modification du programme national de la forêt et du bois, défini à l’article L. 121-2-2.” Cette loi passée en catimini m’était inconnue en juillet 2012 lorsque je créais mon entreprise, mais c’est bien avant la création de mon entreprise que je soupçonne l’état français d’être responsable des nombreuses attaques que moi, ma famille et mes employés avons subis, notamment la mort de mon père dans un “accident” de voiture le 11 mai 2012.
Le jour où mes parents ont eu un “accident” de voiture, un réseau mafieux français se mettait en contact avec moi. Je ne connaissais pas ce réseau, et j’ai accepté de prendre dans mon entreprise un charpentier qui m’était proposé par eux. Il s’est avéré par la suite que cet employé était un membre des réseaux Foccart, un réseau lié à la France-Afrique, c’est-à-dire des politiques, des agents secrets, et ceux que la France appelle des barbouzes.
De mai 2012 jusqu’à février 2015 lorsque j’ai quitté la France, j’ai subi des attaques, des actes de sabotage et des menaces de mort. Le contenu des pièces que je présente expose mes enquêtes, publiées sur le blog https://ptitebitd.com.
L’affaire McKinsey qui secoue la présidentielle française a fait remonter un certain nombre d’informations, notamment les liens de François-Daniel Migeon avec McKinsey, et l’influence que ce cabinet a pu avoir sur les modifications apportées aux quatre codes juridiques fondamentaux de la souveraineté française. Hors, dans ce code, l’art.L113-1 prévoit que le “Conseil supérieur de la forêt et du bois est informé de tout projet d’implantation industrielle de transformation du bois et formule un avis dès lors qu’il estime que ce projet implique une modification du programme national de la forêt et du bois”.
Le directeur du Conseil supérieur de la forêt et du bois est Mr Luc Charmasson, qui réside à Londres, travaille pour la compagnie pétrolière britannique BP et à fait sa carrière dans la banque à la City de Londres. Par conséquent, il représente une menace aux intérêts fondamentaux de la nation puisqu’il cumule deux emplois. L’un est un emploi fonctionnaire où il supervise en qualité de directeur deux députés et deux sénateurs français. L’autre est un emploi dans une société pétrolière britannique. Le code forestier lui-même est rendu anti constitutionnel puisqu’il privatise les territoires forestiers de la France au bénéfice d’industriels de la finance.
Le nouveau code forestier stipule au travers l’art.L113-1 que le Conseil supérieur de la forêt et du bois émet un “avis”, mais le code ne stipule pas les différents cas tels que l’approbation ou le refus, et c’est dans ce flou que je suspecte les réseaux Foccart d’intervenir pour le compte de l’Etat, ou plus précisément, pour le compte des personnalités représentées par le Conseil supérieur de la forêt et du bois afin de “dégager” les entreprises qui dérangent par tous les moyens dont dispose l’administration publique, harcèlement, menaces, attaques diverses et variées telles décrites dans mes enquêtes. J’attache à ce courrier une partie de mes enquêtes. La totalité de mes enquêtes se trouvent sur le blog https://ptitebitd.com.
Je souhaite qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour déterminer les causes de l’ensemble des menaces, sabotages, procédures baillons que j’ai subies. J’aimerais également que l’enquête détermine si l’accident de mes parents pouvait avoir une origine criminelle. L’un de mes petits cousins, qui n’a jamais consommé de drogue, est décédé d’une overdose en 2016. Trois de mes amis sont morts entre décembre 2012 et janvier 2013. Pour ce qui est de mon entreprise, j’ai été contrainte de la fermer en 2015 après avoir demandé l’asile politique aux Etats-Unis. Ma maison a été reprise par la banque. Ma voiture a dû être vendue pour m’aider à survivre à mon arrivée aux Etats-Unis. L’ensemble de mes ustensiles ménagers ont dû être vendus.
Ma mère et ma famille ont dû se charger de nombreuses choses laissées derrière moi, comme le fait de déménager mes livres et de s’occuper de la vente de mes biens. Je n’ai pas vu ma famille depuis 7 ans. C’est une privation de liberté qui est intolérable et d’autant plus intolérable que dans ce chaos, d’autres se sont résignés au suicide. J’aimerais pouvoir visiter ma famille en France et bénéficier d’une protection policière. Ma mère a 77 ans, elle vit les dernières années de sa vie. J’aimerais avoir les moyens légaux de retourner en France et d’y être en sécurité aux côtés de ma famille. Si le droit constitutionnel confirme le contrôle de l’État sur la création d’entreprises en France, dans ce cas je souhaite pouvoir être en sécurité pour en alerter le public, pouvoir débattre et défendre mon droit constitutionnel.
En conséquence, je souhaite, pour ces faits, porter plainte contre l’État français et notamment le Ministère du Budget et de la Réforme de l’Etat, sous la direction de François-Daniel Migeon, qui était à l’époque le Directeur Général de la Modernisation de l’Etat.
Je vous précise qu’il y a des témoins de ces faits, actes d’huissiers, procédures baillons, dépôt de plainte en gendarmerie.
Je vous remercie de considérer ce courrier comme un dépôt de plainte.
Dans l’attente des suites que vous donnerez à ce courrier, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur le procureur de la République, l’expression de ma plus haute considération.
1 throught on "Ma lettre au Procureur"