L’affaire DALKIA, une affaire politique

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La société DALKIA est une filiale d’EDF créée dans l’urgence de la crise des EPR pour combler les pertes d’EDF. La mission de DALKIA était de trouver de l’argent par tous les moyens ce qu’expose clairement le rapport Roulet de Décembre 2004. Le rapport Roulet expose les risques pris par Nicolas Sarkozy qui a vendu des EPR avant même que la France ne dispose des technologies, tout cela, dans une atmosphère de mise à concurrence Européenne où la France a fait le choix de saucissonner EDF, découper l’entreprise en segments, introduire la concurrence à l’intérieure de l’entreprise plutôt que d’opter pour une stratégie moins risquée de mise en concurrence par l’innovation, extérieure à l’entreprise. La France pouvait se doter d’entreprises satellites de développement de filières “propres” telles que le biogas, les énergies Stirling, la cogénération voire même, développer son industrie autour de ses mines de nickel pour le développement de batteries Made in France. Au lieu de cela, la France s’est dépouillée, ou s’est laissée dépouillée sous l’impulsion de McKinsey. Pour cela, je vous renvoi vers mon post sur la prédation de McKinsey.

DALKIA donc, pour combler les pertes engendrées par les EPR, pénalités de retard, réparations, et autres erreurs de gestion, s’est mise à l’index des démocrates américains sous l’entremise de McKinsey. DALKIA s’est lancée dans le développement de centrales à énergie biomasse en monopolisant la ressource bois des forêts françaises. Cette stratégie sur la France, à l’identique de celle appliquée aux Etats-Unis, consiste à appauvrir les territoires ruraux insoumis aux démocrates. Aux Etats-Unis, on voit clairement que les zones d’implantation de centrales biomasse ne sont pas des zones de production de bois, mais des zones d’achat de bois qui monopolisent les marchés pour casser les prix de valeur du bois, c’est à dire minimiser les coûts d’exploitation et produire de la dette. Cette dette est supportée par les zones géographiques des opposants politiques, c’est à dire les états républicains pour ce qui est des Etats-Unis.

Cette stratégie purement américaine a été exportée en France sous l’entremise de McKinsey ce qui conduit à paupériser les zones rurales et renforcer les conflits sociaux entre zones urbaines et zones rurales, mais la stratégie DALKIA ne s’arrête pas là puisqu’un véritable travail de prédation financière s’est mis en place pour surfacturer la construction des centrales et monopoliser les contrats d’approvisionnement de bois au delà même des disponibilités naturelles des forêts. Ce blocage des forêts par l’entreprise de DALKIA est venu renforcer la stratégie de Nicolas Sarkozy pour la filière bois lorsqu’il a modifié le code forestier en donnant tout pouvoir à la finance de spéculer à la fois sur EDF, mais également sur les ressources naturelles bois de la France.

Sur un document du département de l’énergie américain, le coût de construction d’une centrale biomasse est évalué entre $500 et $1500 par Kw (page 8 du document suivant), soit du simple au triple. Les centrales construites par DALKIA coûteront à la France le double du maximum estimé par le département de l’énergie américain soit $3000 par Kw, un surcoût qui ne s’explique pas sauf intention maligne de DALKIA de tromper les contribuables. A cela s’ajoutent les surcoûts de l’énergie et les pertes nettes de profit sur la filière bois. Un gouffre financier qui n’a produit jusqu’ici aucune enquête judiciaire, les groupes politiques couvrant leur forfait sous le label très discutable de la “raison d’état”, puisqu’en y regardant bien, la vraie raison d’état aurait été d’innover et de permettre à la France d’accroître ses revenus.

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J’en appelle donc aux juges, aux procureurs, aux journalistes, aux enquêteurs, aux contribuables de m’aider à poursuivre cette enquête et notamment sur le territoire américain pour comprendre le fonctionnement de cette fraude, ses motivations, son origine, ses conséquences et sa légalité. Je demande la possibilité d’obtenir un permis de travail EB2 National Interest Waiver Visa de manière à retrouver ma mobilité, disposer d’une carte de presse pour me donner les moyens légaux d’enquêter et me donner les moyens financiers de poursuivre mes enquêtes.

Mon enquête a débuté en avril 2016 avec l’article suivant. Tous le reste se trouve archivé sur la page McKinsey.


DEBUT DE L’ARTICLE D’AVRIL 2016


En novembre 2014, le Conseil Général du 37 m’a demandé de participer à un groupe de travail sur la filière bois. Le compte rendu de ce groupe de travail Ã©voque les problématiques suivantes :

Depuis un ou deux ans il y a du Bois-Industrie (BI) qui passe en Bois-Énergie (BE). Les besoins nouveaux sont dus à l’émergence des nouvelles chaufferies.

Le prix du B-E a quasiment doublé en deux ans. Exemple au niveau de la popiliculture ou on assiste à un appauvrissement sur les ressources à prélever pour le Bois-Industrie. Il serait peut-être important de reprendre les statistiques sur la disponibilité réelle en B-E et B-l et les comparer avec les besoins exprimés par les nouvelles chaufferies.

Il serait aussi important de retravailler sur ce qu’est et doit être le Bois-Energie (Redéfinition) : Un sous-produit valorisé en biomasse : Le B-E déchet n’est qu’une résultante.

En gardant une répartition proche de la dernière connue (2012), il y aurait 200 000 m3/an pour le BO270000 m3/an pour le Bl et il resterait 280000 m3 pour le Bois énergie, alors qu’à partir de 2015, les besoins seuls de l’Indre et Loire en BE seraient déjà supérieurs (estimation de 300 000 tonnes).

L’énergie vient prendre des parts d’intérêt dans des métiers qui ne sont pas les siens et perturbe l’équilibre financier des professionnels, agriculteurs et forestiers. Si les besoins en combustible des chaufferies sont différents (petite chaufferie, 20 à 25 % d’humidité et grosse chaufferie 50 % ou plus), la concurrence ne se situe pas entre bois bûche et BE mais plus BE/BI.”

Etaient présents lors de ce groupe de travail l’association Arbocentre, des propriétaires forestiers, des élus, des exploitants forestiers et deux entreprises du bois, celle de Jean-Vincent BOUSSIQUET déjà cité dans le dossier de Pressac et ma jeune entreprise innovante. Au total, une vingtaine de personnes seulement pour débattre d’un sujet à l’échelle du département. Les annonces sur cette journée ont été faites dès juillet 2014 sur le site de Puissance 2D dont l’un des partenaires n’est autre que l’ISL, dont Anne LAUVERGNON, ancienne directrice d’AREVA, est un membre d’honneur. L’organisateur de ce groupe de travail est Marian Hanzel, Directeur délégué à la valorisation du patrimoine naturel du CG37. Il est également l’auteur d’un livre sur la chasse, notamment, la chasse à courre.

Mon intervention à ce groupe de travail a été souhaitée par Marian Hanzel suite à la publication d’un article dans le magazine “C’est en Touraine”, page 13 du journal. L’ambiance était celle habituelle d’un groupe de travail où les uns et les autres relatent les problématiques qu’ils rencontrent dans leur branche de la filière. Le constat des exploitants forestiers soulève de vraies questions que je vais tenter d’expliquer sommairement.

Une forêt de feuillus est composée de multiples espèces à dominance le chêne. Une forêt de feuillus produit de 4 à 7 mètres cubes de bois par hectare et par an, mais généralement, pour assurer un bon renouvellement forestier, on se base sur une production annuelle de 4 mètres cubes. Cela veut dire que chaque année, un carré de 100m x 100m de forêt mature peut produire 4m3 de bois d’oeuvre et de bois industrie.

La vocation d’une forêt est de produire du bois d’oeuvre et du bois industrie. Le bois industrie sera destiné à la menuiserie pour la fabrication de fenêtres, de portes, de plaquages, d’éléments bois sur lesquels on ne tolère aucun défaut. Le bois d’oeuvre est plutôt destiné à la charpente. Il est vendu en sections plus larges et tolère quelques défauts. Le nombre de défauts tolérés est défini par les normes françaises, notamment la norme NF B52-001.

L’exploitation de la forêt génère de nombreux déchets. Déchets en forêt lors de l’abattage et de l’ébranchage des arbres abattus. Déchets en scierie lors de l’écorçage et de la coupe des bois. Les déchets d’élagage sont produits chaque année sur le bord des routes pour empêcher la végétation d’envahir les voies de circulation. Ce sont trois types de déchets qui autrefois n’avaient aucune valeur marchande. A l’inverse, ils avaient une valeur écologique puisque les déchets forestiers favorisent le renouvellement des sols.

L’utilisation de déchets de scierie existe depuis au moins une vingtaine d’années. Ils ont été utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire en remplacement du bois. Le bois rond de chauffage qui est commercialisé pour les petites chaufferies domestiques fonctionnait de manière séparé au marché des déchets de bois. L’utilisation des déchets de scierie a été développé pour les grosses chaufferies puis est passé à l’échelle domestique. Les déchets ont été utilisés en vrac jusqu’à ce qu’il apparaisse plus utile de les sécher et de les compacter en granules de bois. La granule de bois est fabriquée à partir de la sciure. Les copeaux de bois sont fabriqués par le déchiquetage du bois et reste sous la forme de petits morceaux de bois sans compactage industriel.

Dans les années 2009-2010, on a vu apparaitre de nouvelles chaufferies collectives permettant l’utilisation de copeaux, notamment ceux issus de l’élagage des routes. Chaque année, les communes produisent des tonnes de copeaux qui partaient d’ordinaire pour la fabrication de terreaux. Ces mêmes copeaux ont progressivement été transformés en ressource énergétique pour la production de chaleur, notamment d’eau chaude. La production d’énergie s’est imposée lorsque des industriels ont ramené au gout du jour les anciennes chaufferies bois qui produisaient de l’électricité à base de charbon. Le charbon naturel est une ressource minière, mais le charbon de bois existe et a longtemps existé comme ressource principale des chaufferies, notamment pour la production des aciers. Il a suffi d’adapter une centrale à vapeur sur les anciennes chaufferies pour produire de l’électricité. Une centrale à vapeur, c’est le schéma du nucléaire dont on aurait remplacé le combustible chauffant. La production d’électricité à partir de bois biomasse s’inscrit dans la continuité des industries à charbon et à l’uranium.

Toutes les évolutions récentes sur l’utilisation de la biomasse existaient il y a plus de vingt ans, notamment pour le séchage des bois de scierie. Les scieurs produisaient des déchets qu’ils pouvaient revaloriser par des chaufferies à vapeur, cette vapeur leur servant pour le séchage du bois. Ainsi, avec une ressource énergétique gratuite, la sciure de bois, et un investissement rentabilisé sur 7 ans pour l’installation machine, ils pouvaient sécher du bois et accroitre la valeur marchande de leurs produits. Un chêne vendu non-séché sera commercialisé autour de 500 à 600 €HT/m3. Un bois séché peut être revendu de 1000 à 2500 €HT. On voit toute l’importance de ces chaufferies dans le cycle d’une industrie forestière.

Les problèmes sont apparus lorsque les industriels de l’énergie, ceux dont le métier est de produire de l’électricité, se sont mis à envahir des métiers qui n’étaient pas le leur. C’est le cas du photovoltaïque où l’industrie énergie demande aux particuliers de financer et d’assumer les risques de la production d’énergie. C’est notamment ce que l’on voit avec les agriculteurs. Certains ont investi de larges sommes d’argent pensant améliorer leurs revenus avec de l’électricité, mais lorsque leurs machines agricoles tombaient en panne, ils avaient perdu leur capacité de crédit déjà passée dans le solaire.

Avec le développement de nouvelles centrales à énergie biomasse, les problèmes sont légèrement différents. Sur de grosses centrales, les producteurs d’électricité sont ceux qui investissent, qui gèrent et qui assument les risques de leurs installations, mais ils s’approvisionnent sur des ressources dont les autres industries avaient besoin. Ils auraient pu fonctionner sur les déchets qui n’avaient pas été valorisés, mais la ressource n’étant pas suffisante, ils ont puisé dans les ressources du bois industrie et du bois construction.

Ce qui est grave, ce ne sont pas tant les erreurs que la volonté délibérée de déstabiliser un marché et c’est précisément ce qui se passe avec DALKIA. Pour vendre ses projets aux élus, DALKIA annonce des chiffres qui sont faussés et cela dans l’intention d’obtenir l’attention du public, de flatter l’esprit de dynamisme économique des élus et de lever des fonds publics, ceux-ci étant alloués en fonction du montant des investissements de départ. Plus les investissements sont hauts, plus l’aide publique est importante. Hors, lorsque l’on compare les investissements annoncés avec le rendement produit, on constate que d’un projet à l’autre, les chiffres sont sans commune mesure. On constate également que la ressource forestière n’est pas extensible. Hors, DALKIA annonce des approvisionnements supérieurs à la ressource forestière, sous-entendu, cette ressource n’existant pas, c’est DALKIA qui va la créer en transformant du bois industrie en bois énergie.

DALKIA n’est pas sans savoir quels sont les véritables chiffres de la ressource, mais il se dit “c’est pas grave, il y a du bois industrie qui n’est pas utilisé”. A priori, cela ne pose pas de problème sauf qu’en mobilisant cette ressource à un prix très inférieur à sa valeur, les exploitants forestiers ne peuvent plus vendre ce bois-là. Lorsqu’un acheteur se présente avec une commande sur un volume de bois, la totalité du volume n’existe pas. Comme les coûts logistiques sont à prendre en considération, cela se traduit par des pertes d’opportunité de marché.

DALKIA ne travaille pas seul. Dans les locaux de DALKIA à Tours, on retrouve la société Biomasse et Développement (BED). Celle-ci a pour vocation d’approvisionner la société DALKIA en ressource biomasse, mais la BED est dirigée par Benoît GUIBLIN qui est également le directeur de la BED. La BED n’emploie aucun salarié (à vérifier). C’est en quelque sorte une société de domiciliation sous laquelle on va retrouver les activités d’autres entreprises. C’est là que le système devient plus opaque et c’est là que l’enquête doit déterminer les liens de la BED avec le cabinet Coudert, savoir où la BED s’approvisionne en biomasse et qui gère cette biomasse. Au niveau comptable, la BED génère un déficit de 693.469€ alors que son capital n’est que de 40.000€. La création d’un capital négatif est réglementée par la loi, à laquelle toutes les petites entreprises sont soumises.

Il apparaît important de déterminer la provenance de ce déficit sur une activité de domiciliation (pas de structure, pas de machines, pas de salariés), savoir si cela correspond à l’achat massif de matières premières en vue de déstabiliser un marché et la revente de ces matières premières à DALKIA sur plusieurs années. Les enjeux se dessinent sur le tableau ci-dessous réalisé à partir de données fournies par DALKIA sur un document PDF accessible sur internet. A Nantes par exemple, DALKIA construit une centrale biomasse chargée de produire 14 MWé. Sa consommation biomasse est de 20.000 tonnes de bois consommé par an. Lorsque l’on ramène la consommation de bois par rapport au nombre de kw produits, on se rend compte que les centrales de Tours, Orleans et Descartes sont très supérieures à la moyenne des autres centrales. Les investissements de DALKIA sur la centrale de Tours ont été annoncés dans la presse autour de 30-40 millions à 10 millions près. Cela aurait pu être des milliards, cela aurait été pareil. La centrale de Descartes, dont le rendement est quasi identique à celui de Tours, ferait l’objet d’un investissement de la part de DALKIA autour de 65 millions d’euros. Des chiffres quasiment doublés qui se traduisent par autant de subventions. Tous les articles sur DALKIA sont disponibles dans la revue de presse.

On voit au travers les chiffres que la Région Centre a été ciblée pour des raisons qu’il reste à déterminer, mais c’est peut-être la Fondation Energie pour l’Afrique de Jean-Louis BORLO qui en fourni la meilleure explication car on peut se demander de quelle énergie il s’agit, de l’énergie biomasse, de l’énergie cinétique ou de l’énergie solaire? Peut-être un petit peu de tout cela, mais l’on se rend compte que la plus grosse capacité de rendement pourrait venir de l’énergie biomasse en complément des exportations de bois africains, et si les bois africains présentent tellement d’intérêt, c’est parce qu’ils permettent de mettre la main sur les sous-sols, minerais et autres matières premières.

Lorsqu’un cabinet de gestion forestière s’engage à produire du bois en masse pour une société comme DALKIA, il n’a pas envie de voir le marché évoluer. Supposons que la BED ait acheté un gros volume de bois mais que ce bois n’ait pas encore été mis à disposition, c’est à dire qu’il est payé mais l’arbre n’a pas été abattu, le déchet forestier n’a pas encore été produit et donc par conséquent, la biomasse n’a pas été délivrée à son acheteur. Si les prix augmentent, sous l’effet de l’innovation par exemple, le bois qui devait produire les déchets coûte plus cher et donc, la société de gestion qui a spéculé sur des marchandises inexistantes s’en retrouve lésée. Et si elle est lésée, ce n’est pas parce qu’elle a vendu des déchets de bois, mais parce qu’elle a spéculé en transformant du bois construction en bois énergie. Le bois énergie, dans le meilleur des cas, est revendu autour des 75€TTC/m3, voire beaucoup moins. Nous sommes très loin des 1000 à 2500€HT pour du bois sec. Le bois construction est revendu en scierie autour de 500 à 600 €/m3. A l’achat sur pied, il vaut environ 30% de ce prix-là, soit le double du bois énergie actuel.

On voit que le trucage des chiffres de DALKIA ne vise pas à pérenniser son marché ou sa ressource mais à influencer le marché par le biais des politiques qui frissonnent à l’annonce des chiffres (c’est une opération de séduction), et surtout à influencer le marché des matières premières en bloquant toutes les évolutions. L’industrie de l’énergie vient imposer à l’industrie du bois ses propres tarifs et ses propres méthodes au détriment d’une économie nationale déficitaire, car la répercussion se retrouve là. Les importations étant supérieures aux exportations, la balance se creuse à mesure que l’on augment l’utilisation du bois et c’est un fossé d’autant plus important que l’état finance les montages financiers en faveur de l’industrie de l’énergie. La raison en est simple. L’état est propriétaire de 80% d’EDF dont DALKIA est une filiale. L’état considère donc qu’il est de son intérêt “national” d’intervenir sur les marchés en faveur d’une industrie, quitte à tuer de petites entreprises.

J’ai dénoncé cette pratique auprès des services de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE parce que mon entreprise est une victime directe de ce type de pratique. La DIRRECTE a rejeté ma plainte sous motif que les faits ne rentreraient pas dans le champ d’application des articles L420-1 et L420-2 du code du commerce.

“Sont prohibées même par l’intermédiaire direct ou indirect d’une société du groupe implantée hors de France, lorsqu’elles ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché, les actions concertées, conventions, ententes expresses ou tacites ou coalitions, notamment lorsqu’elles tendent à :

  1. Limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises ;
  2.  Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
  3. Limiter ou contrôler la production, les débouchés, les investissements ou le progrès technique ;
  4. Répartir les marchés ou les sources d’approvisionnement.

Et là, moi je me demande, mais où est la loi ? La réponse se trouve dans l’intitulé de l’intelligence économique, quelques étages en-dessous de ceux de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE. Tous les agents des services d’intelligence économique sont plus ou moins liés à l’armée, à la DGA, la direction Générale de l’Armement. Quand ils ne le sont pas, ils sont liés aux douanes et aux services secrets.

Christophe SAUVION par exemple, qui représente l’intelligence économique en Région Centre, est un ancien des douanes spécialisé dans les métaux stratégiques. J’ai rencontré Christophe SAUVION lors d’une table ronde organisée par l’ARITT Centre à Orléans. Il m’a mise en relation avec le gendarme PASCAL de l’intelligence économique à Tours qui m’a reçue, a pris des notes, et a conclus notre discussion en disant “vous savez, l’intelligence économique est un tout jeune service, je ne vois pas ce que l’on peut faire”. Certes, j’ai rencontré ce gendarme suite aux multiples actes de sabotage commis dans mon entreprise, rien à voir avec DALKIA, mais j’aurais bien vu ce qu’il aurait pu faire en donnant suite à ma plainte notamment. Mais non, parce que les services sont verrouillés de très haut.

Les métaux stratégiques représentent des territoires, notamment en Afrique où la France est omniprésente. L’industrie de l’énergie est particulièrement gourmande en métaux stratégiques et d’autant plus que l’énergie est au coeur de tous les enjeux planétaires, guerre économique, tactique politique et militaire. Il suffit de regarder cette vidéo pour se rendre compte du rôle de l’énergie dans le cadre d’un conflit mondial. C’est par l’énergie que l’on contrôle les avancées et la stratégie de mouvement d’une armée. Celui qui est au contrôle de l’énergie domine le monde et c’est précisément ce que fait la France. Si on regarde la page Wikipedia d’EDF, l’information que je n’ai pas pu vérifier affirme qu’EDF contrôle 100% de l’électricité en France, en Grande Bretagne et aux USA. Un contrôle absolu sur l’industrie, les services tertiaires, les banques, les particuliers et même les gouvernements. Comme le gouvernement français, toutes couleurs politiques confondues, possède 80% des parts d’EDF, on voit bien la gourmandise des élus sur l’ensemble de cette industrie-là. Gagner le coeur d’EDF, c’est gagner les élections.

Ce que l’on voit aussi, c’est le lien incontournable entre EDF et la stratégie africaine de la France puisque les centrales utilisent des métaux, que ces métaux sont produits par des entreprises dont les liens avec l’armée française sont liés indéniablement à la souveraineté de la France. Une souveraineté qui s’apparente parfois à de la suprématie.

Définition de souveraineté: Autorité suprême qui prévaut sur les autres – Autorité suprême reconnue à un Etat indépendant. 

Définition de suprématie: Domination, prédominance, supériorité dans un domaine.

Une suprématie qui ne s’étend pas que sur l’Afrique, mais, à en croire Wikipedia, également sur les USA et sur la Grande Bretagne. Cette suprématie est dessinée par le lien qui lie EDF à l’état français et dont les autres états sont des “clients”, mais des clients dépendants et facilement influençables.

D’autres enjeux mondiaux se dessinent à l’échelle de la centrale à cogénération biomasse DALKIA de Saint-Pierre des Corps. Pour motif que l’énergie électrique est produite avec du bois, on voudrait faire croire au public que c’est écologique, tout du moins, que cela s’inscrit dans une démarche de développement durable. Hors, l’écologie et le développement durable sont deux choses très différentes. Pour preuve, l’enquête publique réalisée sur la centrale biomasse DALKIA qui montre les nombreuses pollutions communiquées en chiffres avant même l’ouverture de la centrale. On peut imaginer que DALKIA n’ait pas cherché à exagérer les chiffres, mais bien au contraire, à en adoucir la teneur. Hors la centrale biomasse de Saint Pierre des Corps produit annuellement:

  • 4464 passages de poids lourds par an et 4420 VL/an, soit une augmentation de 1.3% sur la RD140 et une augmentation de 2.7% sur la RD751.
  • du HCl (chlorure d’hydrogène), particulièrement corrosif, dont la concentration en sortie de cheminée pourrait être supérieure à la VLE requise de 10mg/Nm3, qui a nécessité une demande de dérogation de la part de DALKIA.
  • des cendres sous foyer et des cendres sous chaudière qui représentent 4,7 tonnes/jour, soit 1715,5 tonnes par an.
  • des cendres volantes dont la production est de 2.4 tonnes/jour, soit 876 tonnes par an.

DALKIA a répondu à un appel d’offre dont les critères, d’après l’enquête publique, étaient de produire 5 MWé. La centrale biomasse de Saint Pierre des Corps a été dimensionnée pour produire 14 MWé, soit près de trois fois la capacité en énergie demandée. Et là on se demande, mais que s’est-il passé ? La réponse pourrait venir par le biais des usagers de DALKIA qui se voient payer des sommes ahurissantes d’électricité. Des élus, un préfet, un enquêteur public ont laissé passer l’installation d’une centrale biomasse, 3 fois supérieure à la capacité demandée sans qu’aucun contrôle ne vienne vérifier les conséquences qu’avaient tous les chiffres annoncés. Et surtout, surtout, c’est une pratique de “vente forcée” qui se répercute en nombre d’années sur les consommateurs et sur les contribuables. Les contribuables à qui l’on fait peur, à qui on annonce les chiffres de déficits faramineux et qui se taisent.


FIN DE L’ARTICLE D’AVRIL 2016


Cet article a été envoyé aux journaux nationaux français qui n’ont pas enquêté. Le 25 avril 2016, j’écrivais au commissariat de Tours qui a transmis mon courrier au chef de l’inspection générale de la gendarmerie nationale. Le 10 juin 2016, je recevais la réponse suivante, mais pas d’enquête, rien qui puisse inquiéter DALKIA. Rien qui puisse rétablir le droit, notamment celui des victimes de DALKIA et surtout rien qui permette à un lanceur d’alerte de saisir les autorités compétentes.

J’ai failli baisser les bras, mais l’affaire McKinsey relance mes enquêtes et j’entends cette fois poursuivre mes requêtes en mettant plus de lumière sur cette affaire. Pour cela, j’ai décidé de lancer une levée de fonds en vue:

  1. d’obtenir un permis de travail EB2 NIW en faisant valoir mon travail d’auteur et mes brevets. Ce permis de travail est délivré sur requête auprès de National Security après évaluation de mon programme. Le coût de ce permis de travail est de $700 + $2500 de premium proceedings + $300 de coûts d’impression et d’expédition. Je prévois de conserver ma demande d’asile politique tout le temps que dureront les enquêtes et en l’attente de voir comment les autorités françaises y répondront.
  2. financer mon travail d’enquête aux Etats-Unis puisque le problème commence là, au travers une politique excessivement perverse sur laquelle je souhaite informer le publique américain, notamment les sénateurs, la chambre des représentants, le département de la justice et les services en charge du développement économique des forêts. Ce financement prendra en charge mon salaire (loyer pour mon bureau, nourriture, accès internet, téléphone, site web, serveur), mes frais de déplacement et mes frais d’enquête (impression, livres, membership, etc).
  3. financer le travail d’enquêteurs contractuels sur le territoire français. Je ne peux pas quitter les Etats-Unis tant que perdure ma demande d’asile politique, mais je peux coordonner une enquête par le biais de prestataires de service. Je peux également travailler à distance par le biais d’internet et m’appuyer sur les sources ouvertes du web. Je peux ensuite contacter les services de l’état, notamment en ce qui concerne les enquêtes publiques et m’appuyer sur un réseau d’informateurs. Ce type d’enquête sera financé par le biais d’une association chargée de recueillir les dons et les abonnements avec lesquels nous paierons les frais des prestataires de services.

En réouvrant mes archives, j’ai redécouvert des articles collectés avant 2016. Je vais les rendre publics en les publiant sur la page McKinsey. Le projet est de progressivement migrer vers un bureau physique où des équipes de journalistes pourront venir consulter nos archives. Pour cela, j’envisage un partenariat avec une université. L’idée est de faire valoir mon droit en tant que victime, mais également le droit des personnes directement impactées par cette politique prédatrice de DALKIA. Derrière DALKIA, il y a l’état français et une vision de la France extrêmement dégradée où le droit du citoyen se résume à financer les erreurs stratégiques des élites. Par mon travail d’enquête, je souhaite mettre les élites face à leurs responsabilités.

Pour donner un avant goût des enquêtes que je souhaite mener, je liste ci-dessous quelques pistes de travail. Il s’agit d’un long travail de collecte d’information, d’archivage, de classement pour progressivement reconstituer le puzzle qui mette la lumière non seulement sur DALKIA, mais également le travail d’influence de McKinsey et des démocrates américains qui ont une vision libérale du monde, excessivement destructrice et nuisible pour les forêts. Je ne juge pas la politique générale, mais je souhaite montrer comment cette politique des forêts empêche les classes pauvres du Sud Ouest des Etats-Unis de se développer et montrer comment cette politique franco-américaine affecte le reste du monde et notamment l’Afrique et les régions du monde rural.

En mettant McKinsey en cause je n’accuse pas l’Amérique toute entière, mais une pensée libérale qui a mûrie dans le Delaware à l’intersection de deux courants d’influence, la France et les Etats-Unis. Ce réseau d’influence a une conception du monde et des hommes extrêmement prédatrice. Au travers mon travail d’enquête sur la forêt, je souhaite montrer comment cette prédation affecte également la santé sociale des individus, le rapport hiérarchique qui s’installe entre une élite régnante et le peuple. Je souhaite que mes enquêtes permettent de questionner cette dérive sectaire et élitiste de manière à mesurer sur le terrain l’effet de cette dérive. Les faits sont déjà là qui existent au travers de la forêt et de la santé des zones rurales. C’est un miroir sur l’Occident qu’il nous faut questionner pour sauver les libertés individuelles et l’avenir des populations.

J’espère que vous serez nombreux à me soutenir parce que seule, je ne peux rien. J’espère surtout que les membres du sénat américain me soutiendront, que des parlementaires me soutiendront, que des scieries viendront appuyer ce projet. Personnellement, j’ai déjà tout perdu et mes motivations sont celles de la survie pour démontrer le contexte de DALKIA et ses conséquences sur le monde. Pour cela, je prévois également d’impliquer les Nations Unies et la Commission Européenne pour lever les fonds nécessaires à mon travail d’enquête et de documentation. Mon souhait est de réunir suffisamment d’argent pour parvenir à en faire un film. Vous trouverez (bientôt) les différents liens de pages de dons sur Gofundme et sur Kickstarter en fin de page.

L’objet de l’enquête en France:

  • Vérifier l’utilisation du bois, savoir si DALKIA mobilise la ressource pour produire de l’électricité ou si DALKIA mobilise la ressource pour favoriser les acheteurs chinois en bois industrie, c’est à dire, empêcher tous autres acheteurs d’accéder à ces bois.
  • Vérifier le prix d’achat du bois par DALKIA et les volumes.
  • Vérifier la pollution produite par DALKIA en comparaison aux enquêtes d’utilité publique.
  • Vérifier le coût de construction des centrales biomasse.
  • Evaluer le véritable montant des pertes d’opportunité de marché, coûts de production, prix de reviens, stockage, immobilisation de la parcelle, séchage, manutention.
  • Capital négatif de l’acheteur de produits bois et légalité de la manoeuvre.
  • Conséquences fiscales des contrats à long terme.
  • Déterminer le cadre juridique entre le constructeur de la centrale biomasse, l’acheteur de bois et l’exploitant (souvent la municipalité).
  • Enquête de terrain auprès des artisans pour mesurer l’impact financier sur leur activité.
  • La disponibilité bois chez les revendeurs, origines, sources, acheminement.
  • Montrer le rôle des fonds de pension sur la forêt.
  • Comparer les enquêtes d’utilité publique produites pour les centrales biomasse DALKIA et voir si les informations concernant la pollution ont pu être biaisées ou dissimulées.
  • Vérifier le travail des commissaires enquêteur, savoir s’il y a pu y avoir une dissimulation d’information ou de corruption, notamment sur les montants des projets.
  • Le sur-dimensionnement des centrales DALKIA par rapport aux enquêtes d’utilité publique, vérifier la constance de cette fraude.
  • Combien y a-t-il de sociétés DALKIA et de filiales DALKIA telles que la BED.
  • Quels sont les contrats types d’approvisionnement de la BED auprès des propriétaires forestiers.

Objet de l’enquête aux USA:

  • Quel est le rôle d’EDF aux USA et quel est le rôle d’EDF dans le développement de l’industrie biomasse aux USA.
  • EDF est-elle l’entreprise influencée ou celle qui influence.
  • EDF est-elle devenue une arme politique, c’est à dire détournée de sa fonction civile.
  • Quels sont les autres entreprises aux USA qui participent au développement de l’énergie biomasse et quel est leur profil politique.
  • Idem avec les concurrents d’EDF, peut-on observer un armement de l’énergie au détriment de sa fonction civile.
  • Quel est le lien des entreprises de l’énergie biomasse avec les pays “en voie de développement” dont la Chine et l’Afrique.
  • Peut-on observer un lien de cause à effet entre les pays émergeants et les entreprises liées à la filière biomasse.
  • Visites de scieries traditionnelles et de scieries biomasse, faire un état des lieux suivant la taille des entreprises.
  • Montrer le rôle des fonds de pension sur la forêt.
  • Montrer la perversion politique des associations de soi-disant protection de l’environnement, comment le terme “énergies vertes” a perverti le débat.

Stratégie sur le long terme:

  • Forêt et exploitation minière, comment moderniser les pratiques.
  • Le rôle de la filière construction dans la préservation des forêts.
  • La gestion de forêts en jardin, remettre l’homme au centre de son environnement naturel.
  • Comment les Nations-Unies ont-elles manqué d’opportunités pour guider le monde et comment remédier à cela.
  • Comment établir des règles de gestion durable qui permette de véritablement réguler et empêcher le désastre.
  • Quels outils faut-il développer à grande échelle pour impliquer les pays développé set en voie de développement.
  • Comment concevoir le monde rural de demain, les métiers de la forêt, l’excellance au service de la planète.
  • Comment mieux réglementer les filières bois et informer le public.
  • Comment faire participer le public dans les démarches de protection de l’environnement.
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