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Quand on regarde la gestuelle de Zelinsky au moment oĂč Trump lui propose de rencontrer Putin, on se dit qu’il y a anguille sous roche, que Zelinsky subit des pressions. Puis tout le dĂ©bat dans la lutte anti corruption laisse songeur, surtout lorsque Zelinsky rappelle que son pays est le plus grand d’Europe et qu’il a besoin d’aide, toujours plus d’aide. Trump cherche Ă temporiser en disant de l’aide oui, mais avec les EuropĂ©ens et la Russie, puis Zelinsky esquive. Ce qui est marquant Ă la fin, ce sont les yeux de Trump, la fatigue, peut-ĂȘtre le voyage, mais aussi la difficultĂ© de parler Ă une marionette. Trump voulait mettre fin Ă la guerre et c’est un Zelinsky enfantin, embarrassĂ©, gĂȘnĂ© qui lui rĂ©pond, trĂšs loin de l’image de chef de guerre mal rasĂ© avec son T-shirt vert kaki.
La guerre aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e avec un leadership amĂ©ricain et europĂ©en. Au lieu de cela, on avait des reprĂ©sentants de commerce avec dans leurs sacoches, des projets pour l’Afrique, un vaste plan de dĂ©forestation excusĂ© par la famine. La misĂšre humaine fait bon grain chez les oligarques.
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