Click on the globe to translate this post
|
La sociĂ©tĂ© DALKIA est une filiale d’EDF créée dans l’urgence de la crise des EPR pour combler les pertes d’EDF. La mission de DALKIA Ă©tait de trouver de l’argent par tous les moyens ce qu’expose clairement le rapport Roulet de DĂ©cembre 2004. Le rapport Roulet expose les risques pris par Nicolas Sarkozy qui a vendu des EPR avant mĂȘme que la France ne dispose des technologies, tout cela, dans une atmosphĂšre de mise Ă concurrence EuropĂ©enne oĂč la France a fait le choix de saucissonner EDF, dĂ©couper l’entreprise en segments, introduire la concurrence Ă l’intĂ©rieure de l’entreprise plutĂŽt que d’opter pour une stratĂ©gie moins risquĂ©e de mise en concurrence par l’innovation, extĂ©rieure Ă l’entreprise. La France pouvait se doter d’entreprises satellites de dĂ©veloppement de filiĂšres “propres” telles que le biogas, les Ă©nergies Stirling, la cogĂ©nĂ©ration voire mĂȘme, dĂ©velopper son industrie autour de ses mines de nickel pour le dĂ©veloppement de batteries Made in France. Au lieu de cela, la France s’est dĂ©pouillĂ©e, ou s’est laissĂ©e dĂ©pouillĂ©e sous l’impulsion de McKinsey. Pour cela, je vous renvoi vers mon post sur la prĂ©dation de McKinsey.
DALKIA donc, pour combler les pertes engendrĂ©es par les EPR, pĂ©nalitĂ©s de retard, rĂ©parations, et autres erreurs de gestion, s’est mise Ă l’index des dĂ©mocrates amĂ©ricains sous l’entremise de McKinsey. DALKIA s’est lancĂ©e dans le dĂ©veloppement de centrales Ă Ă©nergie biomasse en monopolisant la ressource bois des forĂȘts françaises. Cette stratĂ©gie sur la France, Ă l’identique de celle appliquĂ©e aux Etats-Unis, consiste Ă appauvrir les territoires ruraux insoumis aux dĂ©mocrates. Aux Etats-Unis, on voit clairement que les zones d’implantation de centrales biomasse ne sont pas des zones de production de bois, mais des zones d’achat de bois qui monopolisent les marchĂ©s pour casser les prix de valeur du bois, c’est Ă dire minimiser les coĂ»ts d’exploitation et produire de la dette. Cette dette est supportĂ©e par les zones gĂ©ographiques des opposants politiques, c’est Ă dire les Ă©tats rĂ©publicains pour ce qui est des Etats-Unis.



Cette stratĂ©gie purement amĂ©ricaine a Ă©tĂ© exportĂ©e en France sous l’entremise de McKinsey ce qui conduit Ă paupĂ©riser les zones rurales et renforcer les conflits sociaux entre zones urbaines et zones rurales, mais la stratĂ©gie DALKIA ne s’arrĂȘte pas lĂ puisqu’un vĂ©ritable travail de prĂ©dation financiĂšre s’est mis en place pour surfacturer la construction des centrales et monopoliser les contrats d’approvisionnement de bois au delĂ mĂȘme des disponibilitĂ©s naturelles des forĂȘts. Ce blocage des forĂȘts par l’entreprise de DALKIA est venu renforcer la stratĂ©gie de Nicolas Sarkozy pour la filiĂšre bois lorsqu’il a modifiĂ© le code forestier en donnant tout pouvoir Ă la finance de spĂ©culer Ă la fois sur EDF, mais Ă©galement sur les ressources naturelles bois de la France.
Sur un document du dĂ©partement de l’Ă©nergie amĂ©ricain, le coĂ»t de construction d’une centrale biomasse est Ă©valuĂ© entre $500 et $1500 par Kw (page 8 du document suivant), soit du simple au triple. Les centrales construites par DALKIA coĂ»teront Ă la France le double du maximum estimĂ© par le dĂ©partement de l’Ă©nergie amĂ©ricain soit $3000 par Kw, un surcoĂ»t qui ne s’explique pas sauf intention maligne de DALKIA de tromper les contribuables. A cela s’ajoutent les surcoĂ»ts de l’Ă©nergie et les pertes nettes de profit sur la filiĂšre bois. Un gouffre financier qui n’a produit jusqu’ici aucune enquĂȘte judiciaire, les groupes politiques couvrant leur forfait sous le label trĂšs discutable de la “raison d’Ă©tat”, puisqu’en y regardant bien, la vraie raison d’Ă©tat aurait Ă©tĂ© d’innover et de permettre Ă la France d’accroĂźtre ses revenus.
robi-biomassJ’en appelle donc aux juges, aux procureurs, aux journalistes, aux enquĂȘteurs, aux contribuables de m’aider Ă poursuivre cette enquĂȘte et notamment sur le territoire amĂ©ricain pour comprendre le fonctionnement de cette fraude, ses motivations, son origine, ses consĂ©quences et sa lĂ©galitĂ©. Je demande la possibilitĂ© d’obtenir un permis de travail EB2 National Interest Waiver Visa de maniĂšre Ă retrouver ma mobilitĂ©, disposer d’une carte de presse pour me donner les moyens lĂ©gaux d’enquĂȘter et me donner les moyens financiers de poursuivre mes enquĂȘtes.
Mon enquĂȘte a dĂ©butĂ© en avril 2016 avec l’article suivant. Tous le reste se trouve archivĂ© sur la page McKinsey.
DEBUT DE L’ARTICLE D’AVRIL 2016
En novembre 2014, le Conseil GĂ©nĂ©ral du 37 mâa demandĂ© de participer Ă un groupe de travail sur la filiĂšre bois. Le compte rendu de ce groupe de travail Ă©voque les problĂ©matiques suivantes :
“Depuis un ou deux ans il y a du Bois-Industrie (BI) qui passe en Bois-Ănergie (BE). Les besoins nouveaux sont dus Ă lâĂ©mergence des nouvelles chaufferies.
Le prix du B-E a quasiment doublĂ© en deux ans. Exemple au niveau de la popiliculture ou on assiste Ă un appauvrissement sur les ressources Ă prĂ©lever pour le Bois-Industrie. Il serait peut-ĂȘtre important de reprendre les statistiques sur la disponibilitĂ© rĂ©elle en B-E et B-l et les comparer avec les besoins exprimĂ©s par les nouvelles chaufferies.
Il serait aussi important de retravailler sur ce quâest et doit ĂȘtre le Bois-Energie (RedĂ©finition) : Un sous-produit valorisĂ© en biomasse : Le B-E dĂ©chet nâest quâune rĂ©sultante.
En gardant une rĂ©partition proche de la derniĂšre connue (2012), il y aurait 200 000 m3/an pour le BO, 270000 m3/an pour le Bl et il resterait 280000 m3 pour le Bois Ă©nergie, alors quâĂ partir de 2015, les besoins seuls de lâIndre et Loire en BE seraient dĂ©jĂ supĂ©rieurs (estimation de 300 000 tonnes).
L’Ă©nergie vient prendre des parts d’intĂ©rĂȘt dans des mĂ©tiers qui ne sont pas les siens et perturbe l’Ă©quilibre financier des professionnels, agriculteurs et forestiers. Si les besoins en combustible des chaufferies sont diffĂ©rents (petite chaufferie, 20 Ă 25 % dâhumiditĂ© et grosse chaufferie 50 % ou plus), la concurrence ne se situe pas entre bois bĂ»che et BE mais plus BE/BI.”
Etaient prĂ©sents lors de ce groupe de travail l’association Arbocentre, des propriĂ©taires forestiers, des Ă©lus, des exploitants forestiers et deux entreprises du bois, celle de Jean-Vincent BOUSSIQUET dĂ©jĂ citĂ© dans le dossier de Pressac et ma jeune entreprise innovante. Au total, une vingtaine de personnes seulement pour dĂ©battre d’un sujet Ă l’Ă©chelle du dĂ©partement. Les annonces sur cette journĂ©e ont Ă©tĂ© faites dĂšs juillet 2014 sur le site de Puissance 2D dont l’un des partenaires n’est autre que l’ISL, dont Anne LAUVERGNON, ancienne directrice d’AREVA, est un membre d’honneur. L’organisateur de ce groupe de travail est Marian Hanzel, Directeur dĂ©lĂ©guĂ© Ă la valorisation du patrimoine naturel du CG37. Il est Ă©galement l’auteur d’un livre sur la chasse, notamment, la chasse Ă courre.
Mon intervention Ă ce groupe de travail a Ă©tĂ© souhaitĂ©e par Marian Hanzel suite Ă la publication d’un article dans le magazine “C’est en Touraine”, page 13 du journal. L’ambiance Ă©tait celle habituelle d’un groupe de travail oĂč les uns et les autres relatent les problĂ©matiques qu’ils rencontrent dans leur branche de la filiĂšre. Le constat des exploitants forestiers soulĂšve de vraies questions que je vais tenter d’expliquer sommairement.
Une forĂȘt de feuillus est composĂ©e de multiples espĂšces Ă dominance le chĂȘne. Une forĂȘt de feuillus produit de 4 Ă 7 mĂštres cubes de bois par hectare et par an, mais gĂ©nĂ©ralement, pour assurer un bon renouvellement forestier, on se base sur une production annuelle de 4 mĂštres cubes. Cela veut dire que chaque annĂ©e, un carrĂ© de 100m x 100m de forĂȘt mature peut produire 4m3 de bois d’oeuvre et de bois industrie.
La vocation d’une forĂȘt est de produire du bois d’oeuvre et du bois industrie. Le bois industrie sera destinĂ© Ă la menuiserie pour la fabrication de fenĂȘtres, de portes, de plaquages, d’Ă©lĂ©ments bois sur lesquels on ne tolĂšre aucun dĂ©faut. Le bois d’oeuvre est plutĂŽt destinĂ© Ă la charpente. Il est vendu en sections plus larges et tolĂšre quelques dĂ©fauts. Le nombre de dĂ©fauts tolĂ©rĂ©s est dĂ©fini par les normes françaises, notamment la norme NF B52-001.
L’exploitation de la forĂȘt gĂ©nĂšre de nombreux dĂ©chets. DĂ©chets en forĂȘt lors de l’abattage et de l’Ă©branchage des arbres abattus. DĂ©chets en scierie lors de l’Ă©corçage et de la coupe des bois. Les dĂ©chets d’Ă©lagage sont produits chaque annĂ©e sur le bord des routes pour empĂȘcher la vĂ©gĂ©tation d’envahir les voies de circulation. Ce sont trois types de dĂ©chets qui autrefois n’avaient aucune valeur marchande. A l’inverse, ils avaient une valeur Ă©cologique puisque les dĂ©chets forestiers favorisent le renouvellement des sols.
L’utilisation de dĂ©chets de scierie existe depuis au moins une vingtaine d’annĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la production d’eau chaude sanitaire en remplacement du bois. Le bois rond de chauffage qui est commercialisĂ© pour les petites chaufferies domestiques fonctionnait de maniĂšre sĂ©parĂ© au marchĂ© des dĂ©chets de bois. L’utilisation des dĂ©chets de scierie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour les grosses chaufferies puis est passĂ© Ă l’Ă©chelle domestique. Les dĂ©chets ont Ă©tĂ© utilisĂ©s en vrac jusqu’Ă ce qu’il apparaisse plus utile de les sĂ©cher et de les compacter en granules de bois. La granule de bois est fabriquĂ©e Ă partir de la sciure. Les copeaux de bois sont fabriquĂ©s par le dĂ©chiquetage du bois et reste sous la forme de petits morceaux de bois sans compactage industriel.
Dans les annĂ©es 2009-2010, on a vu apparaitre de nouvelles chaufferies collectives permettant l’utilisation de copeaux, notamment ceux issus de l’Ă©lagage des routes. Chaque annĂ©e, les communes produisent des tonnes de copeaux qui partaient d’ordinaire pour la fabrication de terreaux. Ces mĂȘmes copeaux ont progressivement Ă©tĂ© transformĂ©s en ressource Ă©nergĂ©tique pour la production de chaleur, notamment d’eau chaude. La production d’Ă©nergie s’est imposĂ©e lorsque des industriels ont ramenĂ© au gout du jour les anciennes chaufferies bois qui produisaient de l’Ă©lectricitĂ© Ă base de charbon. Le charbon naturel est une ressource miniĂšre, mais le charbon de bois existe et a longtemps existĂ© comme ressource principale des chaufferies, notamment pour la production des aciers. Il a suffi d’adapter une centrale Ă vapeur sur les anciennes chaufferies pour produire de l’Ă©lectricitĂ©. Une centrale Ă vapeur, c’est le schĂ©ma du nuclĂ©aire dont on aurait remplacĂ© le combustible chauffant. La production d’Ă©lectricitĂ© Ă partir de bois biomasse s’inscrit dans la continuitĂ© des industries Ă charbon et Ă l’uranium.
Toutes les Ă©volutions rĂ©centes sur l’utilisation de la biomasse existaient il y a plus de vingt ans, notamment pour le sĂ©chage des bois de scierie. Les scieurs produisaient des dĂ©chets qu’ils pouvaient revaloriser par des chaufferies Ă vapeur, cette vapeur leur servant pour le sĂ©chage du bois. Ainsi, avec une ressource Ă©nergĂ©tique gratuite, la sciure de bois, et un investissement rentabilisĂ© sur 7 ans pour l’installation machine, ils pouvaient sĂ©cher du bois et accroitre la valeur marchande de leurs produits. Un chĂȘne vendu non-sĂ©chĂ© sera commercialisĂ© autour de 500 Ă 600 âŹHT/m3. Un bois sĂ©chĂ© peut ĂȘtre revendu de 1000 Ă 2500 âŹHT. On voit toute l’importance de ces chaufferies dans le cycle d’une industrie forestiĂšre.
Les problĂšmes sont apparus lorsque les industriels de l’Ă©nergie, ceux dont le mĂ©tier est de produire de l’Ă©lectricitĂ©, se sont mis Ă envahir des mĂ©tiers qui n’Ă©taient pas le leur. C’est le cas du photovoltaĂŻque oĂč l’industrie Ă©nergie demande aux particuliers de financer et d’assumer les risques de la production d’Ă©nergie. C’est notamment ce que l’on voit avec les agriculteurs. Certains ont investi de larges sommes d’argent pensant amĂ©liorer leurs revenus avec de l’Ă©lectricitĂ©, mais lorsque leurs machines agricoles tombaient en panne, ils avaient perdu leur capacitĂ© de crĂ©dit dĂ©jĂ passĂ©e dans le solaire.
Avec le dĂ©veloppement de nouvelles centrales Ă Ă©nergie biomasse, les problĂšmes sont lĂ©gĂšrement diffĂ©rents. Sur de grosses centrales, les producteurs d’Ă©lectricitĂ© sont ceux qui investissent, qui gĂšrent et qui assument les risques de leurs installations, mais ils s’approvisionnent sur des ressources dont les autres industries avaient besoin. Ils auraient pu fonctionner sur les dĂ©chets qui n’avaient pas Ă©tĂ© valorisĂ©s, mais la ressource n’Ă©tant pas suffisante, ils ont puisĂ© dans les ressources du bois industrie et du bois construction.
Ce qui est grave, ce ne sont pas tant les erreurs que la volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e de dĂ©stabiliser un marchĂ© et c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui se passe avec DALKIA. Pour vendre ses projets aux Ă©lus, DALKIA annonce des chiffres qui sont faussĂ©s et cela dans l’intention d’obtenir l’attention du public, de flatter l’esprit de dynamisme Ă©conomique des Ă©lus et de lever des fonds publics, ceux-ci Ă©tant allouĂ©s en fonction du montant des investissements de dĂ©part. Plus les investissements sont hauts, plus l’aide publique est importante. Hors, lorsque l’on compare les investissements annoncĂ©s avec le rendement produit, on constate que d’un projet Ă l’autre, les chiffres sont sans commune mesure. On constate Ă©galement que la ressource forestiĂšre n’est pas extensible. Hors, DALKIA annonce des approvisionnements supĂ©rieurs Ă la ressource forestiĂšre, sous-entendu, cette ressource n’existant pas, c’est DALKIA qui va la crĂ©er en transformant du bois industrie en bois Ă©nergie.
DALKIA n’est pas sans savoir quels sont les vĂ©ritables chiffres de la ressource, mais il se dit “c’est pas grave, il y a du bois industrie qui n’est pas utilisĂ©”. A priori, cela ne pose pas de problĂšme sauf qu’en mobilisant cette ressource Ă un prix trĂšs infĂ©rieur Ă sa valeur, les exploitants forestiers ne peuvent plus vendre ce bois-lĂ . Lorsqu’un acheteur se prĂ©sente avec une commande sur un volume de bois, la totalitĂ© du volume n’existe pas. Comme les coĂ»ts logistiques sont Ă prendre en considĂ©ration, cela se traduit par des pertes d’opportunitĂ© de marchĂ©.
DALKIA ne travaille pas seul. Dans les locaux de DALKIA Ă Tours, on retrouve la sociĂ©tĂ© Biomasse et DĂ©veloppement (BED). Celle-ci a pour vocation d’approvisionner la sociĂ©tĂ© DALKIA en ressource biomasse, mais la BED est dirigĂ©e par BenoĂźt GUIBLIN qui est Ă©galement le directeur de la BED. La BED n’emploie aucun salariĂ© (Ă vĂ©rifier). C’est en quelque sorte une sociĂ©tĂ© de domiciliation sous laquelle on va retrouver les activitĂ©s d’autres entreprises. C’est lĂ que le systĂšme devient plus opaque et c’est lĂ que l’enquĂȘte doit dĂ©terminer les liens de la BED avec le cabinet Coudert, savoir oĂč la BED s’approvisionne en biomasse et qui gĂšre cette biomasse. Au niveau comptable, la BED gĂ©nĂšre un dĂ©ficit de 693.469⏠alors que son capital n’est que de 40.000âŹ. La crĂ©ation d’un capital nĂ©gatif est rĂ©glementĂ©e par la loi, Ă laquelle toutes les petites entreprises sont soumises.
Il apparaĂźt important de dĂ©terminer la provenance de ce dĂ©ficit sur une activitĂ© de domiciliation (pas de structure, pas de machines, pas de salariĂ©s), savoir si cela correspond Ă l’achat massif de matiĂšres premiĂšres en vue de dĂ©stabiliser un marchĂ© et la revente de ces matiĂšres premiĂšres Ă DALKIA sur plusieurs annĂ©es. Les enjeux se dessinent sur le tableau ci-dessous rĂ©alisĂ© Ă partir de donnĂ©es fournies par DALKIA sur un document PDF accessible sur internet. A Nantes par exemple, DALKIA construit une centrale biomasse chargĂ©e de produire 14 MWĂ©. Sa consommation biomasse est de 20.000 tonnes de bois consommĂ© par an. Lorsque l’on ramĂšne la consommation de bois par rapport au nombre de kw produits, on se rend compte que les centrales de Tours, Orleans et Descartes sont trĂšs supĂ©rieures Ă la moyenne des autres centrales. Les investissements de DALKIA sur la centrale de Tours ont Ă©tĂ© annoncĂ©s dans la presse autour de 30-40 millions Ă 10 millions prĂšs. Cela aurait pu ĂȘtre des milliards, cela aurait Ă©tĂ© pareil. La centrale de Descartes, dont le rendement est quasi identique Ă celui de Tours, ferait l’objet d’un investissement de la part de DALKIA autour de 65 millions d’euros. Des chiffres quasiment doublĂ©s qui se traduisent par autant de subventions. Tous les articles sur DALKIA sont disponibles dans la revue de presse.
On voit au travers les chiffres que la RĂ©gion Centre a Ă©tĂ© ciblĂ©e pour des raisons qu’il reste Ă dĂ©terminer, mais c’est peut-ĂȘtre la Fondation Energie pour l’Afrique de Jean-Louis BORLO qui en fourni la meilleure explication car on peut se demander de quelle Ă©nergie il s’agit, de l’Ă©nergie biomasse, de l’Ă©nergie cinĂ©tique ou de l’Ă©nergie solaire? Peut-ĂȘtre un petit peu de tout cela, mais l’on se rend compte que la plus grosse capacitĂ© de rendement pourrait venir de l’Ă©nergie biomasse en complĂ©ment des exportations de bois africains, et si les bois africains prĂ©sentent tellement d’intĂ©rĂȘt, c’est parce qu’ils permettent de mettre la main sur les sous-sols, minerais et autres matiĂšres premiĂšres.
Lorsqu’un cabinet de gestion forestiĂšre s’engage Ă produire du bois en masse pour une sociĂ©tĂ© comme DALKIA, il n’a pas envie de voir le marchĂ© Ă©voluer. Supposons que la BED ait achetĂ© un gros volume de bois mais que ce bois n’ait pas encore Ă©tĂ© mis Ă disposition, c’est Ă dire qu’il est payĂ© mais l’arbre n’a pas Ă©tĂ© abattu, le dĂ©chet forestier n’a pas encore Ă©tĂ© produit et donc par consĂ©quent, la biomasse n’a pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă son acheteur. Si les prix augmentent, sous l’effet de l’innovation par exemple, le bois qui devait produire les dĂ©chets coĂ»te plus cher et donc, la sociĂ©tĂ© de gestion qui a spĂ©culĂ© sur des marchandises inexistantes s’en retrouve lĂ©sĂ©e. Et si elle est lĂ©sĂ©e, ce n’est pas parce qu’elle a vendu des dĂ©chets de bois, mais parce qu’elle a spĂ©culĂ© en transformant du bois construction en bois Ă©nergie. Le bois Ă©nergie, dans le meilleur des cas, est revendu autour des 75âŹTTC/m3, voire beaucoup moins. Nous sommes trĂšs loin des 1000 Ă 2500âŹHT pour du bois sec. Le bois construction est revendu en scierie autour de 500 Ă 600 âŹ/m3. A lâachat sur pied, il vaut environ 30% de ce prix-lĂ , soit le double du bois Ă©nergie actuel.
On voit que le trucage des chiffres de DALKIA ne vise pas Ă pĂ©renniser son marchĂ© ou sa ressource mais Ă influencer le marchĂ© par le biais des politiques qui frissonnent Ă l’annonce des chiffres (c’est une opĂ©ration de sĂ©duction), et surtout Ă influencer le marchĂ© des matiĂšres premiĂšres en bloquant toutes les Ă©volutions. L’industrie de l’Ă©nergie vient imposer Ă l’industrie du bois ses propres tarifs et ses propres mĂ©thodes au dĂ©triment d’une Ă©conomie nationale dĂ©ficitaire, car la rĂ©percussion se retrouve lĂ . Les importations Ă©tant supĂ©rieures aux exportations, la balance se creuse Ă mesure que l’on augment l’utilisation du bois et c’est un fossĂ© d’autant plus important que l’Ă©tat finance les montages financiers en faveur de l’industrie de l’Ă©nergie. La raison en est simple. L’Ă©tat est propriĂ©taire de 80% d’EDF dont DALKIA est une filiale. L’Ă©tat considĂšre donc qu’il est de son intĂ©rĂȘt “national” d’intervenir sur les marchĂ©s en faveur d’une industrie, quitte Ă tuer de petites entreprises.
J’ai dĂ©noncĂ© cette pratique auprĂšs des services de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE parce que mon entreprise est une victime directe de ce type de pratique. La DIRRECTE a rejetĂ© ma plainte sous motif que les faits ne rentreraient pas dans le champ d’application des articles L420-1 et L420-2 du code du commerce.
“Sont prohibĂ©es mĂȘme par l’intermĂ©diaire direct ou indirect d’une sociĂ©tĂ© du groupe implantĂ©e hors de France, lorsqu’elles ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empĂȘcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marchĂ©, les actions concertĂ©es, conventions, ententes expresses ou tacites ou coalitions, notamment lorsqu’elles tendent Ă :
- Limiter l’accĂšs au marchĂ© ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises ;
- Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
- Limiter ou contrÎler la production, les débouchés, les investissements ou le progrÚs technique ;
- RĂ©partir les marchĂ©s ou les sources d’approvisionnement.
Et lĂ , moi je me demande, mais oĂč est la loi ? La rĂ©ponse se trouve dans l’intitulĂ© de l’intelligence Ă©conomique, quelques Ă©tages en-dessous de ceux de la concurrence et des fraudes de la DIRRECTE. Tous les agents des services d’intelligence Ă©conomique sont plus ou moins liĂ©s Ă l’armĂ©e, Ă la DGA, la direction GĂ©nĂ©rale de l’Armement. Quand ils ne le sont pas, ils sont liĂ©s aux douanes et aux services secrets.



Christophe SAUVION par exemple, qui reprĂ©sente l’intelligence Ă©conomique en RĂ©gion Centre, est un ancien des douanes spĂ©cialisĂ© dans les mĂ©taux stratĂ©giques. J’ai rencontrĂ© Christophe SAUVION lors d’une table ronde organisĂ©e par l’ARITT Centre Ă OrlĂ©ans. Il m’a mise en relation avec le gendarme PASCAL de l’intelligence Ă©conomique Ă Tours qui m’a reçue, a pris des notes, et a conclus notre discussion en disant “vous savez, l’intelligence Ă©conomique est un tout jeune service, je ne vois pas ce que l’on peut faire”. Certes, j’ai rencontrĂ© ce gendarme suite aux multiples actes de sabotage commis dans mon entreprise, rien Ă voir avec DALKIA, mais j’aurais bien vu ce qu’il aurait pu faire en donnant suite Ă ma plainte notamment. Mais non, parce que les services sont verrouillĂ©s de trĂšs haut.
Les mĂ©taux stratĂ©giques reprĂ©sentent des territoires, notamment en Afrique oĂč la France est omniprĂ©sente. L’industrie de l’Ă©nergie est particuliĂšrement gourmande en mĂ©taux stratĂ©giques et d’autant plus que l’Ă©nergie est au coeur de tous les enjeux planĂ©taires, guerre Ă©conomique, tactique politique et militaire. Il suffit de regarder cette vidĂ©o pour se rendre compte du rĂŽle de l’Ă©nergie dans le cadre d’un conflit mondial. C’est par l’Ă©nergie que l’on contrĂŽle les avancĂ©es et la stratĂ©gie de mouvement d’une armĂ©e. Celui qui est au contrĂŽle de l’Ă©nergie domine le monde et c’est prĂ©cisĂ©ment ce que fait la France. Si on regarde la page Wikipedia d’EDF, l’information que je n’ai pas pu vĂ©rifier affirme qu’EDF contrĂŽle 100% de l’Ă©lectricitĂ© en France, en Grande Bretagne et aux USA. Un contrĂŽle absolu sur l’industrie, les services tertiaires, les banques, les particuliers et mĂȘme les gouvernements. Comme le gouvernement français, toutes couleurs politiques confondues, possĂšde 80% des parts d’EDF, on voit bien la gourmandise des Ă©lus sur l’ensemble de cette industrie-lĂ . Gagner le coeur d’EDF, c’est gagner les Ă©lections.
Ce que l’on voit aussi, c’est le lien incontournable entre EDF et la stratĂ©gie africaine de la France puisque les centrales utilisent des mĂ©taux, que ces mĂ©taux sont produits par des entreprises dont les liens avec l’armĂ©e française sont liĂ©s indĂ©niablement Ă la souverainetĂ© de la France. Une souverainetĂ© qui s’apparente parfois Ă de la suprĂ©matie.
DĂ©finition de souverainetĂ©: AutoritĂ© suprĂȘme qui prĂ©vaut sur les autres – AutoritĂ© suprĂȘme reconnue Ă un Etat indĂ©pendant.
Définition de suprématie: Domination, prédominance, supériorité dans un domaine.
Une suprĂ©matie qui ne s’Ă©tend pas que sur l’Afrique, mais, Ă en croire Wikipedia, Ă©galement sur les USA et sur la Grande Bretagne. Cette suprĂ©matie est dessinĂ©e par le lien qui lie EDF Ă l’Ă©tat français et dont les autres Ă©tats sont des “clients”, mais des clients dĂ©pendants et facilement influençables.
D’autres enjeux mondiaux se dessinent Ă l’Ă©chelle de la centrale Ă cogĂ©nĂ©ration biomasse DALKIA de Saint-Pierre des Corps. Pour motif que l’Ă©nergie Ă©lectrique est produite avec du bois, on voudrait faire croire au public que c’est Ă©cologique, tout du moins, que cela s’inscrit dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. Hors, l’Ă©cologie et le dĂ©veloppement durable sont deux choses trĂšs diffĂ©rentes. Pour preuve, l’enquĂȘte publique rĂ©alisĂ©e sur la centrale biomasse DALKIA qui montre les nombreuses pollutions communiquĂ©es en chiffres avant mĂȘme l’ouverture de la centrale. On peut imaginer que DALKIA n’ait pas cherchĂ© Ă exagĂ©rer les chiffres, mais bien au contraire, Ă en adoucir la teneur. Hors la centrale biomasse de Saint Pierre des Corps produit annuellement:
- 4464 passages de poids lourds par an et 4420 VL/an, soit une augmentation de 1.3% sur la RD140 et une augmentation de 2.7% sur la RD751.
- du HCl (chlorure d’hydrogĂšne), particuliĂšrement corrosif, dont la concentration en sortie de cheminĂ©e pourrait ĂȘtre supĂ©rieure Ă la VLE requise de 10mg/Nm3, qui a nĂ©cessitĂ© une demande de dĂ©rogation de la part de DALKIA.
- des cendres sous foyer et des cendres sous chaudiÚre qui représentent 4,7 tonnes/jour, soit 1715,5 tonnes par an.
- des cendres volantes dont la production est de 2.4 tonnes/jour, soit 876 tonnes par an.
DALKIA a rĂ©pondu Ă un appel d’offre dont les critĂšres, d’aprĂšs l’enquĂȘte publique, Ă©taient de produire 5 MWĂ©. La centrale biomasse de Saint Pierre des Corps a Ă©tĂ© dimensionnĂ©e pour produire 14 MWĂ©, soit prĂšs de trois fois la capacitĂ© en Ă©nergie demandĂ©e. Et lĂ on se demande, mais que s’est-il passĂ© ? La rĂ©ponse pourrait venir par le biais des usagers de DALKIA qui se voient payer des sommes ahurissantes d’Ă©lectricitĂ©. Des Ă©lus, un prĂ©fet, un enquĂȘteur public ont laissĂ© passer l’installation d’une centrale biomasse, 3 fois supĂ©rieure Ă la capacitĂ© demandĂ©e sans qu’aucun contrĂŽle ne vienne vĂ©rifier les consĂ©quences qu’avaient tous les chiffres annoncĂ©s. Et surtout, surtout, c’est une pratique de “vente forcĂ©e” qui se rĂ©percute en nombre d’annĂ©es sur les consommateurs et sur les contribuables. Les contribuables Ă qui l’on fait peur, Ă qui on annonce les chiffres de dĂ©ficits faramineux et qui se taisent.
FIN DE L’ARTICLE D’AVRIL 2016
Cet article a Ă©tĂ© envoyĂ© aux journaux nationaux français qui n’ont pas enquĂȘtĂ©. Le 25 avril 2016, j’Ă©crivais au commissariat de Tours qui a transmis mon courrier au chef de l’inspection gĂ©nĂ©rale de la gendarmerie nationale. Le 10 juin 2016, je recevais la rĂ©ponse suivante, mais pas d’enquĂȘte, rien qui puisse inquiĂ©ter DALKIA. Rien qui puisse rĂ©tablir le droit, notamment celui des victimes de DALKIA et surtout rien qui permette Ă un lanceur d’alerte de saisir les autoritĂ©s compĂ©tentes.

J’ai failli baisser les bras, mais l’affaire McKinsey relance mes enquĂȘtes et j’entends cette fois poursuivre mes requĂȘtes en mettant plus de lumiĂšre sur cette affaire. Pour cela, j’ai dĂ©cidĂ© de lancer une levĂ©e de fonds en vue:
- d’obtenir un permis de travail EB2 NIW en faisant valoir mon travail d’auteur et mes brevets. Ce permis de travail est dĂ©livrĂ© sur requĂȘte auprĂšs de National Security aprĂšs Ă©valuation de mon programme. Le coĂ»t de ce permis de travail est de $700 + $2500 de premium proceedings + $300 de coĂ»ts d’impression et d’expĂ©dition. Je prĂ©vois de conserver ma demande d’asile politique tout le temps que dureront les enquĂȘtes et en l’attente de voir comment les autoritĂ©s françaises y rĂ©pondront.
- financer mon travail d’enquĂȘte aux Etats-Unis puisque le problĂšme commence lĂ , au travers une politique excessivement perverse sur laquelle je souhaite informer le publique amĂ©ricain, notamment les sĂ©nateurs, la chambre des reprĂ©sentants, le dĂ©partement de la justice et les services en charge du dĂ©veloppement Ă©conomique des forĂȘts. Ce financement prendra en charge mon salaire (loyer pour mon bureau, nourriture, accĂšs internet, tĂ©lĂ©phone, site web, serveur), mes frais de dĂ©placement et mes frais d’enquĂȘte (impression, livres, membership, etc).
- financer le travail d’enquĂȘteurs contractuels sur le territoire français. Je ne peux pas quitter les Etats-Unis tant que perdure ma demande d’asile politique, mais je peux coordonner une enquĂȘte par le biais de prestataires de service. Je peux Ă©galement travailler Ă distance par le biais d’internet et m’appuyer sur les sources ouvertes du web. Je peux ensuite contacter les services de l’Ă©tat, notamment en ce qui concerne les enquĂȘtes publiques et m’appuyer sur un rĂ©seau d’informateurs. Ce type d’enquĂȘte sera financĂ© par le biais d’une association chargĂ©e de recueillir les dons et les abonnements avec lesquels nous paierons les frais des prestataires de services.
En rĂ©ouvrant mes archives, j’ai redĂ©couvert des articles collectĂ©s avant 2016. Je vais les rendre publics en les publiant sur la page McKinsey. Le projet est de progressivement migrer vers un bureau physique oĂč des Ă©quipes de journalistes pourront venir consulter nos archives. Pour cela, j’envisage un partenariat avec une universitĂ©. L’idĂ©e est de faire valoir mon droit en tant que victime, mais Ă©galement le droit des personnes directement impactĂ©es par cette politique prĂ©datrice de DALKIA. DerriĂšre DALKIA, il y a l’Ă©tat français et une vision de la France extrĂȘmement dĂ©gradĂ©e oĂč le droit du citoyen se rĂ©sume Ă financer les erreurs stratĂ©giques des Ă©lites. Par mon travail d’enquĂȘte, je souhaite mettre les Ă©lites face Ă leurs responsabilitĂ©s.
Pour donner un avant goĂ»t des enquĂȘtes que je souhaite mener, je liste ci-dessous quelques pistes de travail. Il s’agit d’un long travail de collecte d’information, d’archivage, de classement pour progressivement reconstituer le puzzle qui mette la lumiĂšre non seulement sur DALKIA, mais Ă©galement le travail d’influence de McKinsey et des dĂ©mocrates amĂ©ricains qui ont une vision libĂ©rale du monde, excessivement destructrice et nuisible pour les forĂȘts. Je ne juge pas la politique gĂ©nĂ©rale, mais je souhaite montrer comment cette politique des forĂȘts empĂȘche les classes pauvres du Sud Ouest des Etats-Unis de se dĂ©velopper et montrer comment cette politique franco-amĂ©ricaine affecte le reste du monde et notamment l’Afrique et les rĂ©gions du monde rural.
En mettant McKinsey en cause je n’accuse pas l’AmĂ©rique toute entiĂšre, mais une pensĂ©e libĂ©rale qui a mĂ»rie dans le Delaware Ă l’intersection de deux courants d’influence, la France et les Etats-Unis. Ce rĂ©seau d’influence a une conception du monde et des hommes extrĂȘmement prĂ©datrice. Au travers mon travail d’enquĂȘte sur la forĂȘt, je souhaite montrer comment cette prĂ©dation affecte Ă©galement la santĂ© sociale des individus, le rapport hiĂ©rarchique qui s’installe entre une Ă©lite rĂ©gnante et le peuple. Je souhaite que mes enquĂȘtes permettent de questionner cette dĂ©rive sectaire et Ă©litiste de maniĂšre Ă mesurer sur le terrain l’effet de cette dĂ©rive. Les faits sont dĂ©jĂ lĂ qui existent au travers de la forĂȘt et de la santĂ© des zones rurales. C’est un miroir sur l’Occident qu’il nous faut questionner pour sauver les libertĂ©s individuelles et l’avenir des populations.
J’espĂšre que vous serez nombreux Ă me soutenir parce que seule, je ne peux rien. J’espĂšre surtout que les membres du sĂ©nat amĂ©ricain me soutiendront, que des parlementaires me soutiendront, que des scieries viendront appuyer ce projet. Personnellement, j’ai dĂ©jĂ tout perdu et mes motivations sont celles de la survie pour dĂ©montrer le contexte de DALKIA et ses consĂ©quences sur le monde. Pour cela, je prĂ©vois Ă©galement d’impliquer les Nations Unies et la Commission EuropĂ©enne pour lever les fonds nĂ©cessaires Ă mon travail d’enquĂȘte et de documentation. Mon souhait est de rĂ©unir suffisamment d’argent pour parvenir Ă en faire un film. Vous trouverez (bientĂŽt) les diffĂ©rents liens de pages de dons sur Gofundme et sur Kickstarter en fin de page.
L’objet de l’enquĂȘte en France:
- VĂ©rifier l’utilisation du bois, savoir si DALKIA mobilise la ressource pour produire de l’Ă©lectricitĂ© ou si DALKIA mobilise la ressource pour favoriser les acheteurs chinois en bois industrie, c’est Ă dire, empĂȘcher tous autres acheteurs d’accĂ©der Ă ces bois.
- VĂ©rifier le prix d’achat du bois par DALKIA et les volumes.
- VĂ©rifier la pollution produite par DALKIA en comparaison aux enquĂȘtes d’utilitĂ© publique.
- Vérifier le coût de construction des centrales biomasse.
- Evaluer le vĂ©ritable montant des pertes d’opportunitĂ© de marchĂ©, coĂ»ts de production, prix de reviens, stockage, immobilisation de la parcelle, sĂ©chage, manutention.
- Capital nĂ©gatif de l’acheteur de produits bois et lĂ©galitĂ© de la manoeuvre.
- Conséquences fiscales des contrats à long terme.
- DĂ©terminer le cadre juridique entre le constructeur de la centrale biomasse, l’acheteur de bois et l’exploitant (souvent la municipalitĂ©).
- EnquĂȘte de terrain auprĂšs des artisans pour mesurer l’impact financier sur leur activitĂ©.
- La disponibilité bois chez les revendeurs, origines, sources, acheminement.
- Montrer le rĂŽle des fonds de pension sur la forĂȘt.
- Comparer les enquĂȘtes d’utilitĂ© publique produites pour les centrales biomasse DALKIA et voir si les informations concernant la pollution ont pu ĂȘtre biaisĂ©es ou dissimulĂ©es.
- VĂ©rifier le travail des commissaires enquĂȘteur, savoir s’il y a pu y avoir une dissimulation d’information ou de corruption, notamment sur les montants des projets.
- Le sur-dimensionnement des centrales DALKIA par rapport aux enquĂȘtes d’utilitĂ© publique, vĂ©rifier la constance de cette fraude.
- Combien y a-t-il de sociétés DALKIA et de filiales DALKIA telles que la BED.
- Quels sont les contrats types d’approvisionnement de la BED auprĂšs des propriĂ©taires forestiers.
Objet de l’enquĂȘte aux USA:
- Quel est le rĂŽle d’EDF aux USA et quel est le rĂŽle d’EDF dans le dĂ©veloppement de l’industrie biomasse aux USA.
- EDF est-elle l’entreprise influencĂ©e ou celle qui influence.
- EDF est-elle devenue une arme politique, c’est Ă dire dĂ©tournĂ©e de sa fonction civile.
- Quels sont les autres entreprises aux USA qui participent au dĂ©veloppement de l’Ă©nergie biomasse et quel est leur profil politique.
- Idem avec les concurrents d’EDF, peut-on observer un armement de l’Ă©nergie au dĂ©triment de sa fonction civile.
- Quel est le lien des entreprises de l’Ă©nergie biomasse avec les pays “en voie de dĂ©veloppement” dont la Chine et l’Afrique.
- Peut-on observer un lien de cause à effet entre les pays émergeants et les entreprises liées à la filiÚre biomasse.
- Visites de scieries traditionnelles et de scieries biomasse, faire un état des lieux suivant la taille des entreprises.
- Montrer le rĂŽle des fonds de pension sur la forĂȘt.
- Montrer la perversion politique des associations de soi-disant protection de l’environnement, comment le terme “Ă©nergies vertes” a perverti le dĂ©bat.
Stratégie sur le long terme:
- ForĂȘt et exploitation miniĂšre, comment moderniser les pratiques.
- Le rĂŽle de la filiĂšre construction dans la prĂ©servation des forĂȘts.
- La gestion de forĂȘts en jardin, remettre l’homme au centre de son environnement naturel.
- Comment les Nations-Unies ont-elles manquĂ© d’opportunitĂ©s pour guider le monde et comment remĂ©dier Ă cela.
- Comment Ă©tablir des rĂšgles de gestion durable qui permette de vĂ©ritablement rĂ©guler et empĂȘcher le dĂ©sastre.
- Quels outils faut-il développer à grande échelle pour impliquer les pays développé set en voie de développement.
- Comment concevoir le monde rural de demain, les mĂ©tiers de la forĂȘt, l’excellance au service de la planĂšte.
- Comment mieux réglementer les filiÚres bois et informer le public.
- Comment faire participer le public dans les dĂ©marches de protection de l’environnement.
2 throughts on "L’affaire DALKIA, une affaire politique"