Réforme des retraites, autre exemple de pantouflage McKinsey

Marguerite Cazeneuve, fonctionnaire à la CPAM quitte son poste vers 2012/2013, entre chez McKinsey en Septembre 2013 jusqu’à Décembre 2014, puis est réintégrée comme fonctionnaire à la CPAM pour commencer à travailler sur les réformes. L’article de Libération, ci-dessous, montre avec quelle fluidité cette pratique est courante. Entrés dans l’administration publique comme fonctionnaires, ils quittent l’administration pour travailler en cabinet privé puis réintègrent leur poste de fonctionnaire pour opérer les réformes.

L’article de Libération est daté du 23 janvier 2020, donc après la prestation de service de McKinsey, mais la photo montre bien que le MEDEF, le premier ministre et “les partenaires sociaux” planchent sur la réforme de retraites, ladite réforme sur laquelle a planché McKinsey en 2019. Tout le reste à partir de 2020 n’est qu’une feuille de route. Il serait pour le moins utile d’intérroger Marguerite Cazeneuve en lui demandant de prêter serment, car si McKinsey ne communique pas le rapport, n’en restent pas moins les multiples questions.

Parmi les questions que j’aimerais personnellement poser, se pose le rôle de la forêt française dans toute cela. On demande aujourd’hui aux français de travailler plus longtemps alors que les fond de pension américains se financent sur les forêts françaises alors même que McKinsey contribue à en appauvrir les ressources par l’entrée en jeu de la finance. En bref, les français payent les retraites des américains. Cela demande quelques explications.