Les raisons pour lesquelles il est nécessaire d’innover

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Il n’est pas toujours facile de démontrer pourquoi l’innovation est nécessaire. Il est tellement facile pour certains politiques d’actionner la concurrence afin d’éliminer leurs opposants politiques. Pourtant, la crise actuelle d’EDF montre bien un certain malaise qui était prévisible dès décembre 2004 et qui aurait dû permettre d’éviter la crise actuelle car si on ne peut pas toujours éviter les crises, on peut du moins en minimiser l’impact. Nous avions des précédents historiques pour connaître la nature des crises, si tant est que les historiens aient eu la capacité de les comprendre, mais le rôle du gouvernement justement, c’est de créer le contexte qui permette une situation de veille, de critique, d’analyse honnête et impartiale pour apprendre de l’histoire et affirmer un idéal commun. Parmi les nombreuses crises, je vois cet idéal commun attaqué et réduit au partisanisme d’influence. S’il y a des moments où l’on voudrait pouvoir questionner le religieux, je pense que nous vivons aujourd’hui des moments comme cela. S’il y a un intérêt à séparer l’église de l’état, je pense que le contre pouvoir résume tout.

On peut toujours chercher des responsabilités parmi les politiques et les chefs d’entreprise, mais je ne pense pas qu’il serait honnête de minimiser la responsabilité du peuple. Tous les jours, lorsque je parle avec ma mère de la situation de crise de la France, je me souviens de toutes ces situations incohérentes où le peuple a failli, les éternels conflits avec les écologistes, les éternels conflits avec la mafia d’état et le point de rupture où l’on se sent seul face à des gens qui ont perdu toute logique, voire toute humanité.

J’ai quitté la France comme on quitte un stade après un mauvais match. On a marqué des points que l’arbitre ne compte pas. On fait des passes que le public siffle comme si le stade entier s’était ligué contre un joueur, sa tête, son numéro, il devient une personne dont la performance ne compte plus. Souvent, je compare ma situation aux USA comme un joueur de foot qui doit apprendre le basketball, on ne se réinvente pas à 46 ans. On ne change pas son corps, ses gestes, sa capacité physique, sa vélocité, sa façon de penser, de parler, de communiquer avec les autres en changeant de ballon. Le sport, c’est comme l’industrie, un long exercice d’apprentissage.

Moi j’étais femme, architecte, spécialisée dans la charpente. J’ai poussé mes limites pour porter ma vision sur le monde, la société, les équilibres, l’harmonie. On m’a sabotée pour cela et plus je vis aux USA, plus je me rends compte qu’un impérialisme anglo-saxon a pris le pouvoir depuis bien longtemps. De la même manière que je redécouvre mon pays par l’éloignement, je me rends compte aussi comment les américains redécouvrent leur pays. Nous vivions dans une illusion. La crise, ou les crises sont les moments qui font tomber le rideau. Tout d’un coup, la laideur des marchés, les mafias, des corruptions apparaît au grand jour, toutes ces choses qu’on nous avait cachées.

J’écoutais hier une interview de Michel Onfray et Michael Azoulay sur Radio J. A la minute 17:27, Michael Azoulay parle des société sécularisées, ce qui m’emmène à penser à cette crise que nous traversons lorsqu’il parle des communautés religieuses. Il dit, “on vit avec des évidences” ce que je trouve tout à fait vrai et tout à fait révélateur. Cela s’applique à tous les niveaux de la société parce qu’à la fondation de l’Occident, les dirigeants de la Rome Antique ont fait cette promesse là aux peuples. Le Christianisme, à la suite du Judaïsme, a fait la promesse de fonder la foi sur le droit. Jadis, on jurait sur la Bible et plus que la Bible, ce sont les Dix Commandements qui ont été la fondation de l’Occident, mais un Occident conditionnel. C’est le pacte d’alégeance qui en constitue le droit. A la suite du Judaïsme, le pacte d’alégeance, comme le baptême, est un acte fondateur de liens, les Hommes entre eux comme une famille, et les Hommes avec ce que l’on appelle Dieu.

L’objet de l’interview est de montrer que ce que l’on appelle Dieu peut avoir divers noms, diverses fonctions, diverses apparences. C’est la croyance dans cette représentation de Dieu qui renforce les liens mais aussi la capacité de la société à se modeler. Au travers cette expression, “on vit avec des évidences”, on voit que la ritualisation des actes quotidiens est peut être moins le fait de la religion que celle des hommes. Ce n’est pas dicté véritablement d’un clergé, mais c’est la nécessité pour un clan de se souder, de s’identitifier, de se rassurer et de se sécuriser en montrant que cette ritualisation est la fondation des oeuvres entre les hommes. “Je balaye devant ma porte comme toi, et je n’attends pas que tu balaye devant la mienne”, “je travaille”, “je fais le bien”, “je participe au bien commun” parce que ce sentiment du commun apporte un bienfait universel.

Malheureusement, les crises révèlent une autre réalité que je pourrais comparer à la Rome Antique avant le Christianisme, cet impérialisme gourmant et ogresque, un état qui mange ses enfants parce qu’il établi une différence entre la façon font il se perçoit et la façon dont il perçoit les autres. Cet impérialisme ogresque se fonde sur un dualisme vital à sa souveraineté, le dualisme entre le bien et le mal, le riche et le pauvre, la vertu du riche par opposition à la culpabilité du pauvre, la beauté de la réussite par opposition à la laideur de l’echec, la béatitude de réussir par opposition à la déchéance d’être et de rester insignifiant. Cet impérialisme ogresque se fonde sur le mythe des demi-dieux, ces hommes issus de l’engance divine. Pour une part, le Christianisme moderne se fonde sur cela alors que ma croyance est de démontrer que l’origine du Christianisme était beaucoup plus philosophique.

A l’origine du Christianisme, le demi-dieu n’existe pas. Ce qui existe en revanche, c’est l’héritage transmis par Moïse aux Hommes. Les juifs développeront la notion de peuple élu. Les Chrétiens chercheront à éliminer cette notion de prévalence d’un peuple. Le caractère humain de Dieu s’est renforcé dans cette relation à Moïse, selon qu’il est prêtre, père, frère, guide, maître, architecte, voire, lui-même le fils et héritier d’un temps plus ancien, plus mystique, plus insaisissable que tout. L’histoire commence avec l’année zéro, parce qu’avant, les tribus de la terre n’avaient rien de commun. Au travers la loi, c’est la notion d’humanité qui apparaît, l’idée qu’un homme bon et juste peut avoir la force d’exister si l’homme, la société, les peuples, se donnent le courage de laisser vivre cette croyance.

Jésus a été crucifié sur la croix de lumière, cette science qui fonde l’harmonie universelle, mais son sacrifice, c’est la part du demi-dieu qui disparaît pour laisser apparaître la part de l’homme. Si lui a été bon, les autres hommes peuvent être bons. Si lui a été sage et capable de mener vers la voie, les autres hommes peuvent trouver le chemin d’une société plus juste, plus compassionnelle, plus aimante, plus fraternelle. Les religions anciennes sacrifiaient des enfants, des vierges, des animaux pour apaiser la soif insatiable des Dieux. Avec l’humanité naissante, les sacrifices ont été interdits coercivement, en faisant un crime punissable. Le sacrifice est devenu celui que l’on exerce volontairement sur soi en toute conscience que ce sacrifice là rend meilleur, rend l’homme meilleur et la société meilleure. Le droit est apparu comme un père universel protège ses enfants.

Dieu est dans la toute puissance de l’appel qui raisonne en soi. C’est quelque chose de social, d’ethnographique, d’anthropologique, de viscéral comme un enfant qui appelle sa mère. C’est ce lien mystérieux qui nous relie à la vie et qui rend l’acte de naître incroyablement merveilleux. Comprendre la vie, c’est aussi se donner les raisons de mourir dans la paix, s’endormir sachant. S’endormir sachant que les sacrifices d’une vie n’ont pas été vains, que les efforts que l’on met à vivre dans le bon droit sont comme la croix de Dieu que l’on transmet à ses enfants, sachants, eux aussi, que l’homme peut être bon, y croire pour faire que le monde soit meilleur.

Dans la religion, il y a toujours ceux qui attendent et puis ceux qui prétendent détenir la part des demi-dieux. Dans la religion, y a aussi les sachants qui s’évertuent. Comme un médecin parmi les lépreux, le sachant soigne, il ne craint pas. Le sachant cherche, il ne se résigne pas. Le sachant reste éveillé dans son âme, il étudie les cartes du droit, la géographie des montagnes comme celle des géants, cette toute petite mappemonde de la foi où des hommes bons et sages écoutent et entendent. Le sachant croit en lui comme il sait croire les autres, mais plus que tout, il sait entendre les nuances des peurs et des cris qui raisonnent dans la terre. Le sachant travaille son instinct comme on pratique la harpe. Sa fibre verticale est dans l’univers, le haut et le bas, les hommes et cette notion de Dieu que ses mains font vibrer pour que le monde entende. Le sachant invite le monde à savoir et pour cela, tout deux devront apprendre.

Parmi les sachants, il y a ceux qui restent et persévèrent à croire aux demi-dieux. Ceux-là cherchent à arrêter le temps comme une photo continue qui excuserait tous leurs actes, toute leurs hégémonies. Les empires ogresques sont faits de temps arrêtés à des images que certains appellent l’histoire. Hors là aussi, les empires cherchent leur année zéro. Il y a le temps universel et le temps géographique, le temps où les peuples choisissent leurs frontières, la fondation excentrique qui part du milieu pour rattacher tous les rayons d’un même cercle. Ce temps là est un temps culturel, quelque chose que l’on façonne avec des modes et des droits. Là où le temps universel a établi des lois, le temps culturel établi des passes droits. Un clergé se forge avec l’idée qu’il faut des droits pour établir des passes droits. C’est tout l’art de la politique, mais comme sur l’île de la cité à Paris, cette politique ne fonctionne pas sans les deux formes de pouvoir que sont l’universel et le souverainisme. Ce qui est juste se trouve souvent au milieu, là où la sagesse se détache de tout. L’homme est avant tout un concept, c’est une oeuvre, un travail, une longue réflexion. L’homme est l’idée qu’un avenir avec lui existe parce qu’il rend l’harmonie sur la terre envisageable. Le mythe de Noé est né de cette croyance qu’un territoire avant tout, c’est l’homme qui le forge, le protège et lui permet de prospérer.

Moi je ne suis pas romaine. J’ai dans mon sang le sang des premiers hommes. En Indonésie, on m’appelait Boru Purba, la femme d’autrefois. On m’appelait grand-mère ou encore la mère des réfugiés, Noa sauvant les hommes des déluges fabriqués par l’homme, et par ses excès. Cette ancienneté de mon âme fait raisonner ma fibre comme un vieux bois, comme la fibre verticale d’une harpe. J’entends les juifs et les philosophes parler, j’entends aussi les enfants, j’entends les sculptures des cathédrales. La Rome Antique n’est qu’une partie du pouvoir comme l’est la police de la cité, mais cette police n’existerait pas sans la loi, celle universelle des sachants, juifs, philosophes, mathématiciens, artistes. L’église, c’est se peuple d’illuminés tout déterminé à rendre le monde plus beau.

Dire cela, c’est déjà rompre avec le passé, c’est se faire sachant d’un avenir meilleur, croire que l’intelligence sert à cela et pour combler ses lacunes liées au temps, celui de l’apprentissage, de la découverte, du progrès. Les nouveaux empires cherchent à figer le temps par l’intelligence artificielle, celle écrite comme une nouvelle bible du progrès. Autrefois, on vivait “avec des évidences” voyant en l’individu des valeurs où le singularisme de chacun pouvait enrichir la communauté. Cette croyance a disparu. Maintenant, un “pouvoir profond” cherche à imposer l’idée que les particularismes n’existent plus, l’intelligence artificielle efface les divergences pour imposer une seule voie, un seul credo. La foi n’est pas celle qui émerge des expériences de vie mais d’une doxa régnante et qui s’abat sur les peuples comme un fardeau. C’est la croix romaine des condamnés, celle des artistes du Moyen-Age pour infliger au peuple la peur et le replis. L’intelligence est réduite au catéchisme des jeux vidéo, l’école à la maison pour éduquer la main au long travail qui modèle le cerveau dans une humanité parallèle, presque monstrueuse. La question de Dieu persiste dans cet artisanat de la peur où le temple devient le lieu initiatique d’une société orpheline. On vit avec des évidences aujourd’hui, c’est que Dieu n’existe peut-être plus qu’au travers l’iconographie des symboles. Il suffit de paraître pour faire croire aux autres ses couleurs, son appartenance à tel ou tel chemin de croix.

Croix de bois, croix de lumière. Croix parfois faite de dessins, de peintures, de mosaïques. Si toutes mènent à Dieu, elles n’ont pas toutes le même sens parce que le monde politique et le monde culturel se mêlent d’interprêter, d’influencer et d’imposer une vision qui est la leur comme un corporatiste ségrégationniste pour segmenter les hommes en communautés. Diviser pour mieux régner, créer le doute, la rivalité, la compétition parfois, mais là aussi comme une évidence presque sociétale. Les hommes après tout, ne sont-ils pas que des hommes? Tous vivent à la surface d’une terre qui est variée, diversifiée, couverte de plaines, de fleuves, d’océans, de montagnes, d’îles, de continents. Autant de particularismes qui fondent les illusions. Dieu parfois est apparu sous diverses formes. Les tables de la loi ont été gravées par l’ardeur d’un buisson épris par le souffle invisible et tout puissant d’une force que Moïse appela Dieu. L’ordre universel imposa à l’homme ses lois.

L’évidence avec laquelle le sachant s’épreind de vivre, c’est d’innover, comme une passion, comme un amour, un souffle de vie. C’est aimer l’humeur joyeuse de trouver et découvrir les territoires inconnus de l’imagination. Face aux problèmes naviguent les solutions. L’armada intérieure des idées ne s’essoufle pas. Elle brise l’humeur monotone des vagues pour porter le message qu’au devant, dans l’horizon lointain, l’avenir est proche. Il n’y a pas de fatalité. La foi rend toute lutte inévitable parce qu’il faut braver pour conquérir. Innover est une bataille de tous les jours, affronter les soucis comme un parent, enfanter dans l’apesanteur de la même ardeur que celle des lois. Le progrès, c’est le gage de l’évolution et s’il y a un passé, une histoire, un changement dans l’archéologie des peuples, il y a aussi un avenir.

Innover, c’est se définir en tant qu’homme au milieu des hommes, et en tant que femme aussi, être homme plus que les autres, avoir en soi ce dessein de porter l’humanité, la chaleur, la bienveillance d’une mère, se mettre de l’autre côté du temps. Innover, c’est anticiper le pain, la faim, la soif, le désir, l’habitude, les tournoiements, la vie partie d’un point zéro. C’est construire en soi et autour de soi ce pour lequel l’instinct nous guide. C’est entendre la musique des philosophes puis chanter, faire l’écho dans le village. Innover, c’est être l’architecte d’une vie, sa vie, puis celle des siens. C’est ne jamais se résoudre. Innover, c’est chercher au delà des évidences quotidiennes, les bouts de ficelle pour bâtir un destin, devenir sachant dans le labyrinthe de toutes les vies.

Si j’étais un homme” comme dit Diane Tell, je serais peut-être morte, le romantisme m’aurait emporté dans une sorte de nostalgie révolutionnaire. Je croirais en des chimères d’autrefois pour me croire soldat ou capitaine. Je chercherais sans doute à paraître et à disparaître dans l’avis général, me fondre à tout, pour tout, partout, mériter mes médailles le doigt sur la couture. Je dirais oui, non, appellerais mes supérieurs mon général. Je n’aurais pas d’amis à moins d’être seule dans le désert pour parler au Petit Prince et dessiner des moutons. La vie d’homme est solitaire, incroyablement menaçante. La vie de femme est comme le sel sur la table. Il faut drainer les oceans pour l’avoir mais il donne du goût à la vie.

Si je pouvais choisir d’être la femme pour laquelle j’ai grandi dans mon esprit et dans mon âme, avec mes blessures, mes rêves et mes voyages, je n’aurais peut-être pas choisi une autre vie. Malgré mes périples, je sens le fil d’Ariane qui me rattache à Dieu, cette magie d’un horizon vertical où survivre détermine le voyage, cette aventure incroyable et quotidienne. Quand j’étais jeune, j’imaginais les histoires que je raconterais à mes petits enfants. J’ai aujourd’hui l’âge d’être grand-mère et je m’étonne moi-même de toutes les histoires que j’ai à raconter, la géométrie, la philosophie, l’histoire, la politique, la société, les idées qui affluent, toujours, cette armada renouvelée. Je porte en mon nom les rênes d’Alexandre, ni homme, ni cheval, mais le lien entre les deux. Je suis faite de ce cuir là.

Comme toute femme, j’aime faire levier sur les hommes, apporter cette puissance à leur anatomie, ma puissance, mais comme je suis spirituelle, ce sont les nombres que j’aime relever comme une bouteille sortie de la cave. Un bon vin est comme une courbe décroissante faite pour être inversée, et moi, je suis caviste. Un peu poète, j’aime influencer ma vision du bon goût comme celui des vieux vins mûris en fût de chêne, le temps est fait pour être bonifié. Ceci est mon sang, le battement de mon coeur, la preuve par le diagramme que j’existe. Jusqu’en 2010, le prix du bois décroit. Fin 2010, le prix du bois se relève. Il n’y avait pas d’évidence en cela, mais la croyance qu’être femme ne serait pas un obstacle. Architecte, j’avais une vision.

Lumber Prices – Historical Annual Data

YearAverage
Closing Price
Year OpenYear HighYear LowYear CloseAnnual
% Change
2023$4.0682$3.7070$5.2770$3.4400$3.5600-7.24%
2022$7.2468$11.1430$13.2900$3.7250$3.8380-66.45%
2021$8.7289$7.0060$16.7050$4.5420$11.439052.90%
2020$5.0471$4.3180$8.8460$2.5980$7.481477.28%
2019$3.7188$3.3320$4.3950$3.0180$4.220225.56%
2018$4.5657$4.4950$6.3900$3.0376$3.3610-24.15%
2017$3.8432$3.2910$4.5960$3.2080$4.431235.58%
2016$3.0143$2.5300$3.4310$2.3330$3.268427.47%
2015$2.6775$3.2760$3.2760$2.1620$2.5640-22.01%
2014$3.3699$3.6130$3.6980$2.9700$3.2878-10.47%
2013$3.4688$3.7860$4.0680$2.7740$3.6722-2.04%
2012$2.8730$2.6330$3.9130$2.3530$3.748645.13%
2011$2.5721$3.3000$3.3010$2.1110$2.5830-18.36%
2010$2.4875$2.3050$3.2680$1.7790$3.164038.41%
2009$1.8592$1.8700$2.4620$1.3810$2.286024.16%
2008$2.2507$2.5210$2.7010$1.6680$1.8412-26.87%
2007$2.6031$2.8520$3.0920$2.2450$2.5178-9.82%
2006$2.9975$3.7580$3.8750$2.3450$2.7920-23.54%
2005$3.4070$3.6800$4.1160$2.6950$3.65161.77%
2004$3.6987$3.2830$4.5200$2.9150$3.588010.84%
2003$2.7702$2.2250$3.4090$2.2250$3.237244.25%
2002$2.6129$2.6180$3.2400$2.1530$2.2442-13.36%
2001$2.6277$2.1620$3.7200$1.9450$2.590217.58%
2000$2.7582$3.4550$3.5720$2.0580$2.2030-36.14%
1999$3.4299$3.0700$4.1236$2.8610$3.450011.84%
1998$2.9382$2.9970$3.3800$2.5580$3.08484.86%
1997$3.5939$4.2730$4.3570$2.9232$2.9418-29.75%
1996$3.4782$2.9100$4.2540$2.6920$4.187843.82%
1995$2.7659$3.3220$3.3680$2.1460$2.9118-9.17%
1994$3.6008$4.5390$4.5390$2.8200$3.2056-31.35%
1993$3.3693$2.7510$4.6896$2.4470$4.669271.10%
1992$2.3266$2.1760$2.7340$2.0830$2.729027.54%
1991$1.9636$1.7020$2.4560$1.6080$2.139824.10%
1990$1.9194$1.9090$2.0940$1.5310$1.7242-10.23%
1989$1.8448$1.8520$1.9280$1.7180$1.92063.48%
1988$1.8514$1.9020$2.0820$1.7050$1.8560-0.65%
1987$1.8728$1.6140$2.1470$1.6140$1.868215.51%
1986$1.6809$1.4950$1.9430$1.3680$1.61746.41%
1985$1.4452$1.6030$1.6880$1.2270$1.5200-6.93%
1984$1.5260$1.7820$2.0190$1.1650$1.6332-8.19%
1983$1.9122$1.8340$2.4820$1.6180$1.7788-0.77%
1982$1.4406$1.5780$1.7926$1.2530$1.792611.94%
1981$1.6699$1.8550$1.9670$1.2750$1.6014-9.36%
1980$1.9168$2.1420$2.3880$1.4900$1.7668-17.25%
1979$2.3151$2.2250$2.8490$2.0540$2.1350-5.51%
1978$2.1137$2.1330$2.3680$1.9580$2.25945.58%
1977$1.8909$1.9590$2.2800$1.7300$2.140010.95%
1976$1.6244$1.5720$1.9288$1.4650$1.928824.01%
1975$1.3617$1.2300$1.6610$1.1400$1.555429.49%
1974$1.3218$1.2430$1.7790$0.9650$1.2012-6.01%
1973$1.4221$1.4400$1.7150$1.1650$1.2780-11.25%
Source: https://www.macrotrends.net/2637/lumber-prices-historical-chart-data

La droite est la femelle du droit. Le droit, est à droite de la gauche. L’unité vaincra.

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