Lettre au Roi de France

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Monsieur,

J’ai choisi ce jour du lundi de Pâques pour vous écrire, parce que la France va mal. J’aimerais que ce jour marque un changement, un renouveau, ce que j’appelle la re-évolution, la France en mieux, la France plus forte, la France pionnière et un repère pour le monde. La France sage, la France patriotique, cette troupe d’illuminés fervents qui imaginent les beautés du monde. La France des douceurs gourmandes, l’épicurisme culturel, le sens du village, le partage, l’entraide, la charité, la compassion, l’amour des autres, la drôlerie, l’humour, l’esprit de fête, le courage des débats, le courage tout simplement, celui de ne jamais renoncer. La France est un formidable pays trop mal aimé par ceux qui la gouvernent. L’industrialisme est passé par là. Avec lui la finance et tous ses excès.

La re-évolution, je l’imagine comme un Grégoire de Tours, comme un Saint Bernard, comme un Fulbert de Chartres, avec une vision de la France qui inspire l’harmonie, que le monde voit la France comme un modèle de paix, quelque chose de miraculeux, ce sentiment qu’à bien regarder, les guerres sont inutiles. La France est un pèlerinage intérieur où les priorités de la vie deviennent un souffle de vie, ce moteur comme le soleil, qui croit en soi toutes les beautés, les mots, les couleurs, les idées, le chant des oiseaux passés hommes, femmes, enfants, un Coeur de France vibrant. J’ai une idée de la France, comme un renouveau de l’an mille à Chartres, carrefour de tous les éléments, presque une nouvelle religion.

Qui d’autre qu’un Roi pour comprendre que la religion est le pilier de la France de demain, cette philosophie coutumière qui établi les règles et les lois, un regard sur le peuple, une vision du peuple, celle qui cimente un pays, son âme, son caractère. La France que je vois est un pays grandi. Ce n’est pas une renaissance ou un néo-mysticisme. C’est une cosmogonie. La renaissance est faite pour ceux qui ne veulent pas grandir, rester dans l’ignorance et la superstition, attacher leur croyance à leur personne et porter l’abis pour masquer la bêtise, cette part de l’homme qui n’est pas finie. Le néo-mysticisme ne fait que changer la couleur des masques comme une rénovation, c’est un effet de style, presque une tromperie pour maintenir l’homme dans son état primitif, conserver dans le millénaire, une image arrêtée.

Moi, je vois la France dans le mouvement, l’enfant devenu sage, cette figure du Roi qui a parcouru l’Ancien Régime, puis les Révolutions. Un Roi, comme Champollion, qui décrypte les hiéroglyphes. Un Roi comme Pasteur qui révolutionne la médecine, un Roi comme de Gaulle qui libère la France, une figure immortelle. Un Roi qui incarne l’évolution, le temps long jusqu’à demain, cette figure du père qui rassure ses enfants, qui les amène à dialoguer, qui veille à ce qu’aucun n’excède l’autre, à ce que l’harmonie fabrique cette famille qu’est la nation, la patrie, cette autre figure du Roi. Cette autre figure du Moi que les français incarnent dans leur diversité, cette fibre intérieure qui rayonne du sentiment d’être français. Comme aimer est un verbe, être français, c’est exister.

Le parlement français ne convint plus personne car les parlementaires se parlent entre eux, partisans et contre-partisans, une chaîne de médias transmet au peuple la version filtrée de longues séances, ce ne sont même pas des débats. Ce sont ensuite les ministres qui interprètent la parole du peuple, parfois dans l’extrémisme de leur fonction. Certains sont des ayatollah, d’autres des prêcheurs passionnés ou bien encore des moines résignés et sans foi. Ce sont pourtant eux qui font les lois. Le Président préside et dans l’ignorance de sa fonction, il s’imagine même être Roi.

Pourtant avant d’être celui qu’on écoute, le Roi est avant tout celui qui écoute car c’est à lui que les parlementaires devraient parler, non pas députés d’une république, les parlementaires sont des portes voix, maires, associations, professeurs, scientifiques d’une nation dont la politique est multiple, villes campagnes, montagnes, zones côtières. La France ne se résume pas à l’unité, c’est une mathématique, c’est une équation, c’est une trigonométrie dont les ratios se calculent à l’équilibre et l’harmonie entre tous. C’est un partage sous le même soleil, le même ciel, la même terre. C’est un monde habité. C’est un Royaume dont la figure de l’ancien veille à maintenir un standard qui est le Saint du Saint, la sacralité de la justice, de ce qui est juste, de ce qui paraît bien, de ce qui apporte le bienfait.

Le Roi est celui par qui l’amour des uns envers les autres existe, il est le gardien d’un idéal humain, il en est le sauveteur permanent, il est entouré d’une cour de sages, scientifiques et philosophes, ceux qui raisonnent par delà le Roi, par delà le Moi, par delà toutes choses. Les penseurs de la chose cosmique ne sont ni financiers, ni industriels, ni médecins, ni pharmaciens, ni militaires ou explorateurs. Ils sont des observateurs et les illuminés de la conscience collective, ceux pour qui la liberté fait religion, parce que la liberté est le chemin de leur école. Ils n’ont pas de parti, ils ne font pas de politique, il est admis qu’ils changent d’idées, il est même admis qu’ils admettent plusieurs idées, voire qu’elles s’opposent, parce qu’ils ne s’identifient pas à l’idée, ils ne s’identifient ni au Roi, ni au peuple, ni même à l’idée de l’humain, mais leur sérénité d’esprit les approche de l’idée qu’est le soleil, bon et généreux.

La France est un pays de traditions, pourtant, nous savons tous qu’il nous faudra changer, inventer quelque chose de nouveau, un modèle nouveau. Si j’étais sage, j’essayerais d’influencer Votre Altesse sur les idées qui me trottent dans la tête, l’école, le patrimoine, la forêt, la chasse, l’agriculture alimentaire, l’agriculture industrielle, la médecine, le logement, l’accompagnement des personnes âgées, l’accompagnement des délinquants, la prison, l’armée, la lutte contre le terrorisme. D’ailleurs, je devrais commencer par cela. Il n’y aura pas de salut sans quelque chose de nouveau.

Le terrorisme

Le terrorisme naît d’un sentiment de faiblesse où faute d’être compris, des individus favorisent la violence, faire peur, intimider voire commettre des actes criminels. Le terrorisme révèle les faiblesses de l’état, non pas la répression d’état, mais plutôt le dialogue, le manque de dialogue qui conduit au terrorisme. Tout ce qui suit devrait permettre d’éloigner le terrorisme, motiver les personnes à se faire entendre par la voix du dialogue.

La prison

Les prisons françaises regorgent de personnes qui n’y ont pas leur place. La prison devrait seulement servir à contenir les personnes que la société ne peut pas contenir d’elle-même, c’est à dire protéger la société du danger de personnes qui ont de véritables pathologies, les personnes qui tuent par perversion, par vice, les personnes qui ont des addictions comme le sexe ou la drogue, les personnes qui ont des troubles comportementaux comme les criminels en col blanc qui n’ont pas une compréhension sociétale du pays et qui entretiennent des comportements mafieux. Tous les autres devraient être éduqués, c’est-à-dire contenus dans un environnement carcéral ouvert mais contraignant. L’armée et les centres d’éducation devraient servir à cela.

Les prisons devraient être classées graduellement et les prisonniers devraient d’eux-mêmes en faire le choix, c’est-à-dire mériter la possibilité de choisir, et donc améliorer leur comportement. On ne peut pas permettre à des prisonniers d’améliorer leur comportement dans un environnement carcéral où les criminels vivent entre eux, où la loi du plus fort établit les règles puis penser qu’en sortant de prison ils aient changé. Il faut progressivement filtrer le caractère des prisonniers par un environnement carcéral qui leur permette de se soigner, c’est-à-dire être accompagnés médicalement, psychologiquement et moralement, puis créer des conditions de travail et de vie en société.

Pour classer les prisons graduellement, je définirais deux premières catégories, les prisons d’état et les prisons d’entreprise. Ces deux catégories sont elles-mêmes classées en trois catégories, les prisons de la métropole, les prisons de l’outre mer et les prisons de l’étranger. Le fait de faire entrer le privé dans l’univers carcéral permettrait ensuite de classer les prisons par catégories de métiers, les métaux, le bois, les routes, l’entretien, l’informatique, la cuisine, l’agriculture, etc… C’est en changeant et en améliorant leur comportement que les prisonniers évoluent dans cet univers où ils acquièrent progressivement la possibilité de choisir, donc de postuler. Le travail paye les dettes que les criminels ont à l’égard de leurs victimes par le biais des entreprises et de l’état.

La privation de liberté est la règle de chaque prison mais cette privation de liberté peut être aménagée pour protéger les familles, et même éduquer les familles. Les individus seuls, s’ils sont éduqués par le système carcéral, ne peuvent pas se retrouver seuls à leur sortie de prison. Il faut donc créer un environnement qui permette de garantir une sécurité et une paix sociale. Les violeurs, les pédophiles, les criminels du sexe ne devraient jamais retrouver de liberté totale. Les voleurs et les criminels en col blanc sont des gens qui ont acquis une connaissance des techniques criminelles, ce n’est donc pas quelque chose qui puisse être rééduqué. Là aussi, ce sont des personnes qui doivent subir un contrôle permanent, non pas coercitif mais plutôt incitatif, comme un rappel à la loi, voire même, la participation à la veille contre d’autres crimes.

La prison, ce n’est pas l’enfer, c’est le purgatoire, cette marque d’illusion que la paradis existe encore à celui qui sait le chercher, celui qui fait l’effort d’analyse et d’expiation en apprenant les règles de vie en société, ce que la vie, la société elle-même parfois ne permet pas de comprendre. La prison ne devrait pas être un lieu de résidence où les habitudes s’installent pour rester. Cela devrait être un lieu de passage, d’apprentissage et d’amélioration des traits de caractère. Un condamné ne devrait pas connaître la prison, mais les prisons, toutes différentes, toutes motivées par des expériences nouvelles et parfois contradictoires où la liberté en question devient le graal d’une vie. Rester libre est un chemin de pensée qui passe par les expériences de vie. La ségrégation est parfois le seul chemin possible.

L’armée

Certains crimes sont le résultat d’un chemin social perturbé, contexte familial, religieux, situation civile, immigration, chômage, enfance, divorce, excès d’émotions, infantilisation, voire même contexte trop favorisé et préservé à l’excès. Certains crimes posent de graves problèmes à la nation, victimes, pertes de bénéfices, dynamique froissée et progressivement mise à l’arrêt. Certaines zones urbaines sont devenues des déserts à cause d’une criminalité débridée, ou d’un élitisme réactionnaire. Certaines situations sont même manipulées de l’extérieur, instrumentalisées contre les intérêts de la nation, et je précise bien la nation, je ne mentionne pas l’état.

De telles situations où la criminalité s’organise nécessite une réponse armée, là encore pour les intérêts de la nation, non pas les intérêts de l’état. Une armée apolitique, laïque et indépendante devrait enquêter, informer, prendre en charge les délinquants, leurs réseaux et mettre en place les mesures préventives pour la sécurité de la nation. Cette armée spéciale et sociale à fois devrait être associée au milieu carcéral des prisons pour créer des situations de formation par le travail, “in and out”, mais dans chaque cas, sous forme de mission.

Cette armée sociale devrait être placée sous la responsabilité de l’armée régulière auprès de laquelle elle doit rendre des comptes, c’est-à-dire que l’armée sociale vient jouer le rôle de tuteur auprès des délinquants et se porte responsable de leur parcours au sein de l’armée. Là aussi, les criminels se voient progressivement donnés le choix de progresser et de s’instruire, c’est à dire que l’instruction est tolérée tout au long du parcours, mais la validation diplômante est elle conditionnée à l’effort du vivre en commun.

Comme c’est le cas avec la légion, le transfert vers l’armée régulière est possible mais conditionné au nombre d’années et de missions correctement remplies sur le terrain. L’armée régulière n’est pas un camp de vacances pour des boys scouts adultes. L’armée est un environnement de vie où la coercion est collectives lors des sorties et dans la vie de famille. Indépendamment de la religion, c’est l’esprit de groupe qui coerce toutes les pulsions criminelles.

A la différence de la prison, l’armée sociale et l’armée régulière permettent de fonder une famille, d’avoir un logement indépendant, de se fixer dans l’espace et le temps et de promettre à ses enfants un avenir meilleur. L’effort de vivre sous coercion permanente est récompensé par un cadre de vie plus stable et plus serein pour la famille.

L’accompagnement des délinquants

A leur sortie de l’armée sociale où délinquants et criminels se côtoient, certains retrouvent une liberté contrôlée. Pour cela, les stages auprès de la police, des pompiers, des agents municipaux, des confréries professionnelles permettent de remplacer le cadre militaire par un cadre civil ou associatif qui coerce les personnes par l’environnement social qui est créé. Au sein des entreprises, des groupes de travail spécifiques sont formés et soutenus par l’état de manière à créer un environnement adapté. Cela permet notamment de soutenir les petites entreprises tout en apportant des aides financières, techniques et logistiques, lesquelles entreprises peuvent même s’organiser en réseaux pour le prêt de main d’oeuvre, de matériel, pour les formations, pour l’organisation d’évènements qui bénéficient à tous les salariés. Lieux de vacances financés par l’état, lieux de formation financés par l’état, salons professionnels ouverts au public financés par l’état, l’idée étant de sensibiliser le public au rôle qu’il peut jouer pour lutter contre les délinquances de toutes sortes, à commencer par les salariés non délinquants des entreprises qui peuvent bénéficier de mesures incitatives.

C’est le rapprochement entre le public et l’armée sociale, qui n’est pas une police, qui permet de prévenir et d’empêcher la délinquance. L’armée sociale est ralliée aux entreprises, aux écoles, aux centres d’art, aux groupes religieux et associatifs agréés pour veiller à une paix durable.

Le logement

On se rend compte que la prison, l’armée et l’accompagnement de la délinquance sont tous des lieux de vie encadrés. Parmi les personnes de bonne foi, non criminels et sans addiction pour la délinquance, il y a aussi parfois des personnes qui s’adaptent mal à la société. Certains s’isolent et s’appauvrissent, devenant dépendants des aides sociales telles que le chômage, les aides au logement ou les aides alimentaires. Pour lutter contre cette forme de dépendance, il faut créer un environnement adapté où le travail et le logement sont encadrés de manière moins coercitive qu’à l’armée, mais en donnant des règles et un système de récompense.

Inspiré du système américain des “maker space”, des entreprises privées et agréées par un label ISO 26000 sur la responsabilité sociale pourraient se charger de créer des villages coopératifs où chaque village est aménagé en quartiers et chaque quartier relié à des groupes de travail, designers, petites entreprises, fabricants de meubles ou de décors, artistes, couturières, agriculteurs bio, toutes sortes de métiers dans lesquels il est possible de créer différentes catégories de métiers tels commis, assistants, surveillants, réceptionniste, gardien de galerie, sécurité, ouvrier agricole, toutes sortes de métiers de services marketing, médias sociaux, annexes aux métiers de fabrication. Tous, indépendamment de leur activité dans le village, sont associés en coopérative de manière à mobiliser toutes les énergies, motiver, exceller et élever la France vers le haut.

C’est mon projet de SAB Center développé aux Etats-Unis, l’occasion pour moi de souligner l’importance de la présence française à l’international et notamment aux Etats-Unis. Pour donner envie au monde d’aimer la France, il faut que les français soient ambassadeurs d’une culture du bien vivre ensemble, toutes catégories confondues, toutes classes sociales confondues. A quoi bon ne faire que des vêtements, des sacs à main, des chaussures ou des parfums pour les riches que les français ne peuvent pas s’offrir. Le vrai luxe français, c’est de pouvoir, en étant classe moyenne, s’habiller mieux que partout ailleurs, faire envie de croire que la France est riche et qu’aller en France, c’est s’élever. C’est aller dans un Air B&B et découvrir des meubles d’artisans, des cheminées d’artisans, des jardins d’artisans paysagers. C’est aller à la ferme et aux delà des matières premières, découvrir un savoir faire qui fasse rêver, qu’en retour, dans les supermarchés, le goût de France soit exceptionnel.

Petites et grandes entreprises ne devraient pas se confronter, se concurrencer ou se combattre. Développer l’esprit d’un artisanat de pointe, outillé de machines modernes, pensées, construites et commercialisées en France, c’est redonner à la France ses lettres de noblesse. C’est démocratiser l’esprit d’entreprise et d’innovation, inventer pour aller vers le progrès où l’industrie est au service du peuple et pas l’inverse. Aujourd’hui, les industriels se sont accaparés un bien commun qui est l’outil, largement co-financé par l’état et dans le but d’accaparer l’objet de la finance.

La construction de logements, qui est avec l’agriculture la forme d’industrie la plus stable, devrait permettre de redéfinir l’objet du travail, l’objet de l’outil et les moyens de le financer. L’accompagnement des deux secteurs industriels de la construction et de l’agriculture devrait permettre de remettre l’innovation au cœur des français, accompagner la recherche, le dépôt de brevets, la coopération inventeurs/entreprises et la création ou le développement d’entreprises. Ces deux secteurs devraient permettre d’influencer au travers le monde dans les secteurs de l’énergie, de l’électronique, de la finance, du social, de l’aide au développement, de la coopération, dans le domaine des arts, des langues, de la culture et finalement des valeurs humaines pour un monde meilleur.

Que ferait un Roi d’un pays délinquant, mal logé, voire même abattu de ne pas pouvoir se loger, se nourrir et de vivre parmi les autres, en bien. La démocratie crée des majorités, mais elle ne crée pas la justice sociale, la première desquelles est le logement, la possibilité de se nourrir et d’être en bonne santé. Les vrais joyaux de la couronne sont le bonheur, la foi et la bienveillance qu’un peuple porte sur ses épaules, le rayonnement d’un océan d’individus qui se tiennent la main. Le Roi n’est que le gardien de la longévité de ce trésor et c’est beaucoup, car c’est l’honneur gagné par la confiance de croire qu’une royauté a été, reste et sera toujours possible.

L’accompagnement des personnes âgées

L’âge de la retraite, c’est l’âge de faire ce que l’on veut, travailler ou pas et sans contrainte, c’est à dire que l’état agréé d’aider les retraités à aménager leur temps de vie. Il y a chez les retraités des jeunes et des moins jeunes, parfois même des vieillards. L’âge de la retraite devrait être celui où l’état garantit une sécurité absolue sur le logement, la nourriture, la santé, les aides nécessaires aux tâches quotidiennes, les transports, les activités, l’occupation du temps libre. La retraite est un modèle social en soi, mais de la même manière que l’on définit une société à la manière dont elle traite ses animaux, on définit aussi une société à la manière dont elle traite ses retraités, leur jeunesse, leur âgisme, leur sagesse d’anciens, leur expérience, leur rôle social, leurs souvenirs, leurs rôles de parents et de grands-parents, leurs faiblesses aussi, leurs jacasseries, leurs jalousies, leurs compétitions, leur ennuis, leurs petits tracas.

L’âge de la retraite, c’est comme l’adolescence. Trop tôt, cela s’appelle de la précocité et cela peut conduire à des troubles à l’âge adulte. Trop tard, cela s’appelle de l’immaturité quand les jeunes arrivent dans la vie sans rien avoir appris de la jeunesse, de l’endurance, de l’ambition et de l’esprit sportif. A l’âge de la retraite, cela s’associe plutôt à une forme de fatigue morale où la dépendance aux aides sociales devient un handicap. Hors, cette forme de handicap est stigmatisée par la société parce qu’elle est visible. Le déclin est visible. Les maladies sont visibles et cela affecte toutes les générations, enfants et petits-enfants.

Il faut donc penser la retraite comme un apprentissage où donner, c’est recevoir, c’est-à-dire mettre en place les structures d’accompagnement vers la retraite où là encore, les entreprises peuvent bénéficier de cet accompagnement là. Prêt de salariés, formations des plus jeunes par les plus anciens, mises aux normes, innovation, recherche et développement, etc… La pré-retraite peut être un changement de carrière décidé vers un emploi moins fatigant, puis la retraite peut devenir un choix parce qu’à l’image d’un jeune à 18 ans, la retraite est le temps de la sagesse, continuer ou s’arrêter, mais dans tous les cas avoir le choix parce que l’état est là, les autres sont là, le peuple est là pour penser le bien commun.

Plus que l’âge de la retraite, ce qui importe vraiment, c’est de donner aux retraités le désir de vieillir en France, là où l’objet de leur retraite permettra de financer les logements, les services, les taxes et toute une partie de l’économie du pays. Repousser l’âge de la retraite, c’est appauvrir les retraités et avec eux tous ceux qui en dépendent, médecines parallèles, soins de santé, habillement spécialisé, accompagnement aux personnes âgées, alimentation spécialisée, voyages et accompagnement, qualité de vie. En d’autres mots, cela s’appelle le déclin ce qu’un président peut sans doute se permettre dans l’éphémérité de sa puissance mais ce qu’un Roi ne peut pas dans la longévité de son Royaume, car le déclin des personnes âgées n’est que l’annonce d’un déclin total. L’instinct de survie d’un peuple est de lutter contre l’autorité qui le nie.

L’agriculture alimentaire

Nous avons vu qu’entre les prisonniers, les militaires, les délinquants et les retraités, une large portion de la société dépend de la nourriture collective. A toutes ces catégories, je voudrais rajouter les enfants pour lesquels une nourriture saine permet de garantir une meilleure qualité de vie. Il faut ôter le pouvoir aux médecins et redonner le pouvoir aux agriculteurs bio, ceux qui conditionnent leur agriculture à une forme d’éthique pour la protection de la nature, des espèces, de l’eau, de l’air, de la terre, mais aussi des individus qui se nourrissent sur le bio. La nourriture bio ne devrait pas n’être qu’une possibilité. Cela devrait être un devoir de l’état de permettre une nourriture équilibrée et saine, respectueuse de l’environnement. L’agriculture industrielle devrait être l’exception, c’est à dire nourrir la partie la plus rassasiante du repas, comme le pain, le riz, les pâtes, les pommes de terre, certaines formes de haricots ou de lentilles, les patates douces, les rutabagas, les carottes, les betteraves, les choux, la viande, les oeufs, le poisson, tout ce qui demande une chaîne de contrôle de qualité ou de transformation industrielle. Toutes les formes de nourriture industrielle devraient être strictement limitées et réglementées pour permettre à l’agriculture bio de se développer, pour préserver la santé et la vie.

La France est un pays dont la gastronomie est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette inscription au patrimoine mondial bénéficie à différents secteurs industriels comme le tourisme, la production d’alcools, de fromages, de mets délicats et régionaux. Le tourisme alimente les transports, l’hôtellerie, la restauration, la bagagerie, le sport, les produits de beauté et toutes sortes de produits spécifiques comme les vêtements, les bijoux ou les médecines douces. L’alimentaire est le bien culturel le plus universel des français, mais si on ne maintient pas cette culture, elle se perdra. Il est donc essentiel de donner le bon goût et les bonnes manières aux enfants. Il est également essentiel de maintenir le bon goût chez les étudiants, leur donner le goût de continuer dans la vie et d’acheter ce qui est le mieux pour leur santé et leur qualité de vie. L’agriculture bio devrait être sur toutes les tables collectives, écoles, universités, restaurants d’entreprise et bien sûr cela demande beaucoup d’efforts logistiques à l’échelle de la France, mais cet effort est aussi un service, donc des métiers que les entreprises peuvent financer.

La gastronomie, la gestion d’un budget culinaire, la santé culinaire chez l’enfant, l’adulte et l’adolescent sont des disciplines qui devraient être enseignées au collège puis plus tard au lycée. Un enfant doit apprendre très tôt à reconnaître ce qui est bon pour lui et donc introduire des programmes de sensibilisation dès la maternelle. Quitte à manger des bonbons, autant apprendre à faire des bonbons et pourquoi pas cultiver le jardin pour cuisiner ensemble. La cuisine en collectivité était jadis une activité familiale, de groupe, le moteur d’une éducation sociale où les valeurs s’apprennent collectivement tel que le respect, la patience, la bonne humeur, la politesse, le civisme, la conversation, les valeurs morales et un certain sens du besoin à renouveler les expériences collectives à l’inverse de l’isolement.

Plus encore, contre toutes les contraintes qui pourraient être associées à la taille des logements, il faut développer des aires de cuisine pour faire la fête, des aires de barbecue, des aires de commerce alimentaire temporaire où n’importe qui peut s’improviser le chef ou le marchand d’un jour. Confitures, gâteaux, conserves, sont des produits que les “makers spaces ” peuvent aider à fabriquer dans le respect des règles sanitaires pour les commercialiser. On le voit, la politique des logements et l’accompagnement des personnes âgées peut aider une industrie d’artisans à se développer dans la gastronomie.

L’agriculture industrielle

L’agriculture industrielle autre que l’alimentaire devrait être strictement réglementée pour ne pas empiéter sur tout ce qui est alimentaire et forêts. La production d’éthanol par exemple devrait être conditionnée à l’absence de pesticides, la régulation et la limitation en eau, puis le renouvellement des sols. Seules les jachères devraient être tolérées dans le but d’enrichir les sols, non pas les appauvrir. Certaines zones d’agriculture industrielle devraient être labellisées zones de chasse, c’est-à-dire en permettant la cohabitation des espèces sauvages, l’observation, le contrôle et le prélèvement.

La forêt

La forêt est un sujet chevaleresque, devenu tabou et surtout très corrompu. Le Roi devrait en être le gardien mais comme on garde un pur sang, avec immensément de respect pour ramener l’ordre, la cohésion, la justice et le droit, permettre à l’industrie bois française de se révolutionner et s’il le faut, créer cette révolution. La filière bois est déficitaire ce qui est un non sens à la logique tant la France pourrait faire mieux pour résorber le déficit et pour créer un revenu industriel. Là encore, le logement peut apporter de l’innovation, apporter des solutions financières pérennes et fructifiantes pour améliorer le revenu foncier, améliorer le revenu industriel de la première transformation du bois, améliorer les conditions commerciales en France et à l’étranger, reprendre la souveraineté sur les choix et les décisions stratégiques, puis améliorer les conditions de travail de la deuxième transformation du bois.

Développer la filière bois, c’est aussi développer toute la chaîne industrielle de l’outil et apporter une concurrence aux Allemands qui eux-mêmes imposent la concurrence sur de très nombreux secteurs souverains. La France doit fabriquer ses outils et surtout créer les conditions de la chaîne de décision qui va de l’artisan au produit fini tout en facilitant la coopération d’entreprises et en protégeant l’innovation par des brevets, par le secret de fabrique, par les normes, par les marques, par les dessins et modèles, par certaines standardisations. La France bénéficie d’avantages industriels remarquables qu’elle n’exploite pas. Hors la filière bois est déficitaire parce qu’elle souffre du vide, lequel est aujourd’hui comblé par les fonds de pension étrangers qui contribuent à piller et dévaloriser le pays.

Il faut un Roi pour reprendre le règne, y apporter la légitimité d’entreprendre localement en France et pour le bien collectif des français. Il faut un ordre moral pour protéger les intérêts de la nation, combattre la trahison qui s’est installée dans l’état, qui favorise les entreprises étrangères et qui pille les ressources françaises. Il faut un Roi pour apporter un sceau souverain à tout ce qui est forêt, protéger les territoires ruraux et surtout l’industrie rurale, gage d’une vie engagée de terroir, l’esprit d’entreprise unique qui fermente dans les villages pour créer du goût, de la beauté, de la joie, de la richesse.

La chasse

La chasse est aujourd’hui détournée de son véritable rôle pour devenir l’appétit d’une classe de gredins, pilleurs, menteurs, abuseurs, profiteurs, voleurs, petits soldats de la mafia d’état. Il faut un Roi pour les stopper. Il faut un Roi pour établir les règles d’une activité qui n’a rien de sportif. Donner la mort n’est pas un sport et à moins d’être privée, la forêt n’est pas un club de foot où les joueurs pourraient librement se faire un match sur le terrain communal au frais de la collectivité. Tout a un coût, les espaces, leur entretien, la préservation des espèces animales, l’accroissement des forêts, la préservation de tous les produits forestiers non ligneux, la viande, les champignons, les plantes médicinales, le bois mort, le bois coupé, les chemins, la préservation de l’eau, la propreté des forêts, les petits arbres qui poussent, les insectes, les petits mammifères, les oiseaux.

La science elle aussi à un coût, la recherche, le développement de produits, la création d’une économie sur l’une des matières premières les plus dense de notre territoire. L’industrie bois aujourd’hui en France embauche plus que l’industrie automobile et c’est peu comparativement à l’usage des sols. Hors la chasse pille aujourd’hui une ressource qui devrait être valorisée, la viande, les champignons, les plantes, le bois, les promenades, les activités payantes, les activités scolaires, les activités estivales, et surtout, surtout, les vraies activités sportives comme la marche, le canoë, les jeux d’orientation, le cheval, la course à pieds.

La chasse devrait devenir professionnelle, c’est-à-dire que les chasseurs sont sélectionnés, payés, contrôlés, notés et labellisés. Le produit de la chasse est quantifié, contrôlé, vendu pour contribuer à la formation des jeunes, aux métiers, à la recherche, à l’entretien des espaces. Il n’y a plus de cotisations reversées aux agriculteurs dans la mesure où la classification en “perte” des dégâts causés par la faune sauvage est une erreur. Le terrain nu ne rapporte rien, et pourtant la faune sauvage le parcourt. Le paysan exploite un terrain nu sur lequel il génère un revenu. Ce qui passe aujourd’hui en “pertes” et qui est compensé par les chasseurs doit en réalité passer dans les coûts d’exploitation puisque de toute façon, l’agriculteur génère un revenu qu’il n’avait pas sur un terrain nu. L’état peut soutenir les agriculteurs en garantissant une tarification qui est protégée par l’état sur les marchés, mais l’état ne devrait pas payer pour soi-disant compenser une chose qui de toute façon se traduit en revenu.

Le produit de la chasse doit devenir un produit alimentaire tout comme les produits forestiers non-ligneux, champignons, glands, baies, doivent devenir des produits à caractère commercial sur lesquels des entreprises génèrent des bénéfices et sur lesquels l’état perçoit des impôts. La chasse professionnelle en parallèle d’une industrie du bois révolutionnée permettrait de rétablir une retraite à 60 ans et développer l’ensemble des services pour accompagner les retraités. Plus d’entreprises permettrait de créer plus d’emplois salariés, donc une jeunesse mieux employée et plus indépendante pour investir et fonder une famille. Par ailleurs, cela permettrait de revaloriser le type d’emplois ruraux par une meilleure éducation et une meilleure répartition des ressources sur l’ensemble du territoire national.

Il est reconnu que la présence de diplômés en milieu rural permet de développer un tissu économique plus riche, écoles, épiceries, activités culturelles, petits commerces, mais cela permet également de justifier d’une présence militaire pour décentraliser l’armée et reconstruire les territoires ruraux, leur artisanat, leur patrimoine architectural. La démocratie, c’est de permettre l’égalité des chances à ceux qui le souhaite, donc lutter contre une aristocratie embourgeoisée, élitiste et sectaire. La démocratie, c’est de créer des écoles de la ruralité et d’offrir des chances égales quel que soit le milieu socio-professionnel puis remettre l’excellence au cœur des programmes scolaires en ouvrant des bibliothèques et en créant une éducation structurée, stabilisante, épanouissante, riche.

Le Roi est le garant d’une morale dont l’administration est souveraine, c’est-à-dire pour le peuple et par le peuple. L’aristocratie qui est l’oeuvre de l’ancien régime n’est plus qu’une aristocratie d’entreprise où le nom, la marque, le statut et les biens sont transmissibles entre aïeux, mais sans aucun lien avec l’état qui en dehors des entreprises classées d’utilité publique comme l’énergie et l’eau, garantit la totale indépendance du secteur privé. Au delà de l’enrichissement personnel de l’aristocratie des grandes, petites et moyennes entreprise, l’administration de l’état taxe les entreprises dans le but de contribuer à la sécurité et au bien de tous, retraites, sécurité sociale, préservation du tissus industriel et des emplois, c’est à dire dans l’intérêt de tous les français pour préserver les emplois dans les entreprises connexes, l’innovation, le secret de fabrique, la clientèle et l’ensemble des mécanismes d’entreprise.

Le patrimoine architectural

Qu’il soit industriel, résidentiel ou religieux, le patrimoine architectural est un fleuron de l’histoire de France. Le préserver n’est pas qu’une nécessité. C’est pour beaucoup de français un besoin permettant de se rattacher à ses racines, apprendre l’histoire, apprendre les techniques, faire preuve d’altruisme et de sens patriotique. C’est ce qui génère une économie sur le tourisme, donc l’hôtellerie, la gastronomie, l’agriculture, les transports, les voyages, les sports, les activités culturelles. L’architecture n’est pas qu’une photo de carte postale. C’est l’ADN entier de la nation, le lien charnel et tangible qui permet de briller localement et internationalement.

Parmi les actes de générosité, le bénévolat pour la préservation et la restauration du patrimoine devrait être encouragé à l’école, gagner des points aux examens par le courage et la qualité du service bénévole. Un passeport bénévole permettrait aux jeunes de préparer leur carrière en participant à des chantiers de rénovation où l’armée des architectes, des artisans et des fournisseurs apporteraient une éducation adaptée au jeune âge des candidats, c’est à dire en créant un environnement paternaliste et protecteur pour donner le goût du travail et l’amour du travail bien fait.

Les particuliers qui habitent en zones classées monuments historiques devraient pouvoir bénéficier de cette main d’oeuvre bénévole sous la tutelle des artisans, des architectes et des entreprises de la logistique, location de matériel et transport. En accueillant des jeunes chez eux, ils pourraient bénéficier des aides financières pour faire diminuer le coût de leurs travaux et les villages pourraient recevoir des aides à l’hébergement et l’accueil des jeunes. Faire venir le monde citadin en campagne ou dans les lieux classés monuments historiques permettrait de fournir un programme éducatif complémentaire à l’école, offrir des vacances studieuses à l’ensemble des français, créer des activités de soutien scolaire pendant les vacances et élever le niveau de la France, notamment en mathématiques.

Tous les métiers de la rénovation de patrimoine appellent à connaître les maths, qu’il s’agisse de peser, de mesurer, de compter, de diviser, de multiplier et d’établir des ratios ou de résoudre des équations. A titre d’éducation morale et spirituelle, les maths par la géométrie permet d’apporter un enseignement sur l’histoire de l’humanité, l’histoire des religions, le sens des religions, la part du politique, l’engagement politique, le sens d’un projet social et finalement, le sens de la vie.

L’école

La géométrie est le premier langage parlé par les enfants. Je propose donc d’en développer l’enseignement dès l’école maternelle pour expliquer les maths par la logique géométrique et comprendre l’harmonie universelle, ce qui fonde la morale, ce qui fonde les lois. Progressivement, l’instinct de l’enfant pourra se développer pour créer sa propre dialectique, c’est-à-dire par le verbe ou par le geste et ainsi comprendre très tôt ce qui convient le mieux, ce qui rend heureux pour trouver sa vocation. Choisir un parcours long ou un parcours court, avoir un métier dans les sciences ou dans l’artisanat, savoir établir des valeurs et donc des choix, grandir pour devenir mature et équilibré. Finalement, l’école doit pouvoir former des adultes capables d’être utiles à leur pays, qu’ils soient inventifs, créatifs et ingénieux. Qu’ils sachent survivre dans le monde de demain, loin des tentations d’un destin facile et perverti.

Les arts

Comme la géométrie, les arts sont un langage naturel et spontané qui permet de laisser à voir toute la morale, toute la pensée, toute la fibre cérébrale d’un pays. C’est le jus du fruit quand il est mûr, ce par quoi on assouvit toutes les faims. Les arts se cultivent comme un jardin et c’est le rôle du gouvernement pour susciter l’impulsion créatrice, pour en inspirer le renouveau, pour en rassurer l’audace et pour en assouvir l’appétit par des aides à tous les niveaux de la chaîne de création. Disposer de produits de qualité, avoir un accès facile et raisonnable à ces produits, avoir le choix, la disponibilité, bénéficier de studios et de centres de création. Avoir des galeries, des évènements réguliers, être encouragé, conseillé, soutenu et protégé, créer les outils financiers et fiscaux qui protègent les artistes prioritairement à tout autre. Aujourd’hui, ce sont les acheteurs que l’état protège en défiscalisant les oeuvres d’art. Ce sont également les acheteurs qui spéculent à l’encontre des artistes. Il faut un service de protection pour permettre aux artistes de bien vivre, sereinement, rester sur le territoire et être protégés. Une régulation internationale s’impose pour le bien de l’humanité.

Le gouvernement

Le gouvernement est comme le médecin du peuple, celui qui écoute et celui qui prescrit. Le Roi en est le garant, il veille à l’équité entre tous les français. Son autorité permet d’auditer, d’enquêter, de contrôler, d’évaluer, de contredire, d’ouvrir des débats publics, d’avoir recours aux juges pour demander un jugement. Le Roi peut interroger ses ministres et demander des comptes à l’état, c’est-à-dire déclasser, changer, remplacer, instruire une situation où les ministres seraient défaillants. Le Roi peut s’appuyer sur les universités publiques de la nation et donc encourager la recherche pour analyser et comprendre les évolutions possibles, se donner les moyens de contredire, de critiquer, de réfuter et d’exercer son choix. Le pouvoir du Roi est de faire ce qui est juste là où la nature humaine chercherait à pervertir. Le Roi représente le contre pouvoir des ministres. Il est guidé et accompagné de sages dans toutes les décisions importantes du pays. Le référendum constitue l’un des moyens de consulter le peuple sur les décisions qui le touche, logement, famille, école, salaires, nourriture, retraite. Le domaine quasi exclusif du Roi concerne les orientations de son armée et la stratégie unanime de la souveraineté française.

La finance

L’armée, la finance, les deux choses sont liées. Le Roi doit veiller à ce que la France reste souveraine et maître de son destin. La finance ne doit jamais devenir une arme à l’encontre de la France, des entreprises françaises ou des français. Cela ne doit pas en constituer un poids non plus, c’est-à-dire que le Roi est garant de la bonne comptabilité de l’état. Son pouvoir d’audit, de contre-audit et de contrôle est essentiel. Le Roi possède sa propre monnaie mais il tolère les monnaies locales qui favorisent le maintien des emplois et d’un tissu économique fort. Chaque monnaie locale doit être labellisée et donc évaluée sur les bénéfices qu’elle produit. L’ensemble des monnaies constitue un terrain d’étude que le Roi a l’obligation d’auditer et de contrôler. En sa qualité de souverain, le Roi lutte contre toutes formes de corruption, de blanchiment d’argent et de trafic d’influence. Il est le gardien et le gage de bonne santé du trésor du pays.

Le projet de société

L’avenir de la France s’annonce sombre, explosion de la dette, perte de souveraineté énergétique, financière, économique. Continuer dans cette voix peut devenir irrémédiable et ce n’est plus un changement de politique qui pourra sauver la France. C’est un changement de régime pour “renverser les tables”, remettre la paix au coeur des débats tant sur le plan national qu’international. Il faut une figure forte vers qui les parlementaires puissent se tourner, issus de tous bords et de toutes tendances politiques, capable de rassembler, d’unir les forces et surtout écouter. Toutes les plus grandes innovations de la France n’ont jamais été des choix politiques, des choix financiers ou industriels. Ils ont été des choix issus de la passion d’hommes et de femmes, libres, qui avaient à cœur le bien commun. Beaucoup d’innovations sont parties hors de France, parce que la politique et la finance s’étaient trompés, mais beaucoup d’innovations sont restées parce que le cœur de France, ce sont les français.

Le projet social, c’est de penser le long terme avec tous et pour tous, reconnaître l’urgence des enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux, climatiques. C’est reconnaître l’urgence des challenges industriels et commerciaux, valoriser le pays et les territoires. C’est reconnaître l’urgence des enjeux diplomatiques en créant une structure de co-développement avec les pays du Sud. C’est reconnaître que l’immigration est avant tout une question d’humanité, ce que l’on fait pour développer les pays du Sud et ce que l’on met en place pour le permettre. C’est reconnaître enfin qu’on ne naît qu’une fois et que tous ceux qui proposent de renaître sont des charlatans. Le projet social, c’est de re-connaître et donc de s’enrichir de la connaissance pour ouvrir les yeux ensemble vers un monde meilleur, vers un monde plus humain et un monde plus beau.

L’héritage

Le bon Roi de France est un héritier de la couronne, gage de la souveraineté territoriale, morale, militaire et financière. Il règne à vie. Son héritier est approuvé par le peuple par référendum populaire, c’est-à-dire que le peuple peut choisir d’être gouverné par un Roi ou un président. Le Roi peut choisir de démissionner. Il peut aussi être destitué par décision populaire ou ramené à la tête du pays. Le Roi peut transmettre sa couronne au plus qualifié de ses héritiers qu’il ou elle soit le premier, le deuxième ou le dernier. C’est le Roi qui choisit la meilleure part de lui-même capable de porter l’engagement d’une vie. Le conjoint du Roi est de sexe opposé pour maintenir la bonne tenue du royaume et la représentativité des deux sexes à la tête de l’état. Le couple royal est muni de fonctions complémentaires, mais seul le Roi est autorisé à régner. Le conjoint est accompagné de sa propre cour de sages pour veiller au bon déroulement des progrès dans le pays. Le conjoint veille à la bonne santé sociale, morale et sanitaire du pays.

Conclusion

Toutes les idées définissent la Majesté de la France pour laquelle un Roi deviendrait vital, hors la France est en état d’urgence. Elle est divisée et tiraillée par des extrêmes inconciliables. Elle est tenaillée par un Centre de gredins, voleurs, menteurs et traîtres à leur pays. S’il y avait un Roi, j’en appellerais au coup d’état pour renverser le traître président, le juger, le condamner, le destituer et apporter un père à la nation, un bienfaiteur, un sage parmi les sages, une Eminence indiscutable qui aime la France et est aimé des français.

Je jetterais aux oublis les monarchies de paillettes qui ne brillent que par le bruit qu’elles font et je veillerais que le bon Roi de France soit couronné, symbole de lumière et symbole de foi. Par delà le Roi, c’est toute la lumière d’un peuple qui verrait le jour pour trouver l’harmonie et la paix. Aujourd’hui, lundi de Pâques, j’en appelle à toutes les forces du pays pour que la France redevienne ce fleuron, inspiratrice des beautés du monde, la huitième, neuvième et dixième merveille que le ciel ait donné.

Mon bon Roi, j’espère que vous soyez à l’idée son chevalier le plus fidèle, porteur d’une tradition, gardien du temple, fils bien aimé de cette tradition qui lie la royauté de France à l’idéal universel, père et souverain, le premier d’entre tous les français, leur guide, leur drapeau. De tout cœur, celui de la France, j’espère voir revivre une foi curieuse, philosophe, heureuse, paisible, stoïque, bienheureuse, illuminée, audacieuse, pionnière, avant-gardiste et j’espère que vous saurez en être l’inspiration, la nouveauté, la justesse, la justice, le bon droit. La France n’est pas qu’un pays, c’est aussi le ciel et la terre. J’espère que vous saurez trouver l’équilibre entre les deux.

J’ai hâte de pouvoir vous servir et je vous salue bien.

Joyeuses Pâques. Joyeuse re-évolution.

Votre serviteur.

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