Comme sur des manettes

L’autre jour en m’endormant, j’ai eu un songe au sujet de la révolution Américaine. On raconte souvent dans les manuels d’histoire que les Américains se sont rebellés contre l’oppression du roi d’Angleterre et la réflexion que je me suis faite est une toute petite nuance. Qu’en serait-il s’ils avaient fait la révolution pour ne plus être ballotés entre les rivalités France-Angleterre. L’Amérique était jadis la “Nouvelle France“. C’est après la guerre de 7 ans et le traité de Paris de 1763 que les français perdent la Nouvelle France. La Révolution Américaine commença deux années plus tard pour s’étendre entre 1765 et 1791. La déclaration d’indépendance date du 4 juillet 1776, c’est à dire seulement 13 ans après que la Nouvelle France ait été perdue. L’indépendance est une double indépendance vis-à-vis de la France et de l’Angleterre, créant ainsi une nouvelle sphère d’influence que deviendront “Les Lumières“. Il est même probable que Les Lumières soient nées de cette rivalité.

Pourquoi est-ce important? Dans le contexte moderne des rivalités religieuses, je pense que les Lumières se sont attachées à des concepts traditionnels issus du Christianisme de base, ancient, c’est à dire emprunt forcément de Judaism, de culture Grecque et latine dans le sens que pouvait avoir jadis une république. Avec les années, le Judaïsme est apparu comme une troisième voix capable de s’émanciper des conflits France-Angleterre. Hors, c’est cette troisième voix que la deuxième guerre mondiale a voulu faire taire, notamment parce qu’avec le Judaism, la finance juive avait apporté à la France les moyens de fraterniser avec les Etats-Unis d’Amérique. Ces deux pays sont sécularistes, pluri confessionnels, pluri culturels et à priori démocrates.

A priori, parce que d’autres sphères d’influence se sont mises en place au travers les catholiques et les anglicans. Hors en Europe, s’est passé un évènement passé presque inaperçu. Il s’agit de la “renaissance catholique”. 1978 est l’année des trois papes, comme une trinité pour marquer le début d’une nouvelle aire. Jean-Paul I est le dernier pape italien depuis le XVIème siècle. Il meurt après seulement 33 jours de règne, comme 33, l’âge du Christ à sa mort dans la mythologie chrétienne. Jean-Paul II est le premier pape qui ne soit pas italien depuis le XVI siècle et ce pape marque la renaissance, celle symbolisée par une nouvelle férule. Avant Jean-Paul II, la férule était une croix. Avec Jean-Paul II, la férule porte le corps du Christ qui est en fait le juif crucifié.

Jean-Paul II était originaire de Pologne, à l’Est de l’Europe. Qu’il crucifix un juif est forcément un élément liturgique auquel je suis sensible puisque je suis née entre les mains d’un chirurgien neurologue juif d’origine polonaise qui donnait naissance à son premier bébé, dans un EPAD de La Rochelle. Mes grand-parents ont été, avant la deuxième guerre mondiale, des employés du banquier juif de Rothschild. J’ai, dans mon histoire, beaucoup d’éléments qui me relient aux juifs bien que j’ai été baptisée dans la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle, mais Saint-Louis, n’est pas que le roi. C’est aussi le territoire de Nouvelle France où le catholicisme américain fait son prosélytisme.

J’écoutais hier une vidéo de Zbigniew Brzezinski qui annonçait déjà en 2011 que l’Ukraine pourrait rentrer dans l’Europe en 2022. Nous sommes aujourd’hui en guerre, la faute est portée sur Vladimir Putin alors que Zbigniew Brzezinski avait déjà prévu cela, et pas seulement lui, mais la sphère d’influence catholique américaine et notamment par le biais de ses 27 écoles jésuites.

Poursuivant donc mon analyse des papes, Jean-Paul II meure le jour de la Sainte Sandrine le 2 avril 2005. C’est un pape allemand qui lui succède, c’est à dire qu’après la Pologne, la papauté se rapproche de l’Ouest. Benoît XVI a été pape jusqu’en mars 2013 et c’est le 13-03-2013 que François devient Pape. Le 13 est le symbole de la délation de Jésus, lorsqu’un apôtre le dénonce et que Jésus est condamné, puis crucifié. François veut dire français, c’est à dire qu’après la Pologne, puis l’Allemagne, la France est amenée dans cette conquête de l’Europe, une conquête visant à combattre le communisme, une certaine franc maçonnerie, le Judaïsme traditionnel, les lumières, mais surtout, surtout, un sentiment de souveraineté qui ne serait pas soumis à l’église catholique…. américaine, parce que l’ambition ne s’arrête pas là. L’ambition américaine est de transférer le centre de la pensée religieuse catholique en Amérique, une nouvelle Constantinople d’où l’oecuménisme légifère l’ordre du monde.

On ne peut parler d’empire sans parler de religion et c’est une guerre de religion qui se conduit en Ukraine parce qu’elle parachève un programme longuement planifié dont parle Zbigniew Brzezinski, et ce qui est fascinant, c’est comment l’Amérique fonctionne au travers le monde. Elle prend un homme qui vient avec son histoire, sa vision et ses ambitions, elle le met dans un contexte où forcément, il devra adapter son discours à l’audience américaine qui est devant lui, puis elle fait école de ce discours comme d’une profession de foi par laquelle faire pression sur les gouvernements en mettant ses pions en place, les pions qui parachèveront l’idée. L’idée de Zbigniew Brzezinski, c’était la lutte contre le communisme, mais c’est aussi un Polonais, donc sa vision, c’est aussi le catholicisme comme moyen d’atteindre cette idée. Tout le reste, c’est l’histoire qui conduit à la guerre en Ukraine aujourd’hui.

Ce qui m’inquiète dans tout cela, c’est l’idéologie nazi qui en transpire, l’anti-judaisme et le totalitarisme inhérent aux jésuites, cette façon d’user de sophisme divers et variés pour construire le mythe Chrétien et ce mythe s’appuie sur les sorcières, la diabolisation, la construction de parias pour faire de l’église un contre poids qui vaille aux peuples soumis l’idée qu’eux, les représentants de l’église, pourraient être le bien. Comme dans le récit de Notre Dame, l’église veut tuer la science, la philosophie, la connaissance, le dialogue, le discours, la discussion, toutes ressources de l’intelligence, comme elle tue aujourd’hui le questionnement et la libre expression.

Les musulmans avaient créé un livre populaire qu’ils appelaient le Coran, facile à recopier, puis l’imprimerie est venue donner aux peuples le savoir en diffusant des bibles et des textes scientifiques ou littéraires. Contre cela, le Christianisme avait la torture, le barbarisme et la guerre pour contrôler son empire mais à l’heure d’internet  et des nouveaux médias, la torture devient censure et la finance une puissante tenaille dans laquelle les peuples, même les plus riches, sont rendus esclaves de l’intelligence qu’ils posent. Là où un enfant demanderait pourquoi? L’Eglise répond de se taire.

La guerre est comme la Justice. Ce n’est pas une question de vérité, mais de conviction et partout il faut convaincre, influencer, parachever la victoire du mot par delà toutes logiques et toutes justices. Biden, au travers Black Lives Matters a culpabilisé et définancé la police, cette police qui autrefois s’armait de logique contre les sophismes sournois. Les Black Blocks qui ont infiltrés les gilets jaunes en France ont fait de même pour culpabiliser la police par plus de violences.

La police, dans ma jeunesse, c’était la sécurité. C’était aussi, la logique, la recherche indéfectible de la vérité et je vois la police attaquée au même titre que les médias pour tuer la logique qui a conduit aux Lumières. Sur l’île de la cité à Paris, l’emprise de Notre Dame reprend le pouvoir sur le quai d’Orsay, sur le palais de justice, sur Paris. La Nouvelle France de jadis reconstitue son empire et il est européen, mais pas n’importe quelle Europe. Une Europe catholique, anti-sémite et idéologique contre la souveraineté des Lumières. Une Europe anti-séculaire et totalitaire, bras armé de l’Amérique. Pas toute l’Amérique, mais une Amérique qui se renforce de l’intérieur avec son immigration, mûrie et bercée par le colonialisme.

Il est intéressant de voir comment le Mélanchon de la France créole, le Zemmour de la France anti-musulmane et Le Pen de la France souveraine tous s’accordent à ne pas condamner Putin trop rapidement. Putin a certainement été trompé par les messages de Macron, porte parole de l’Amérique catholique des jésuites, un faussaire, dans un contexte où les propos de Zbigniew Brzezinski étaient connus, publics et dévoilés. Putin est devenu le diable, le paria si nécessaire à l’église pour se nazifier. Le nazisme en Allemagne n’aurait jamais “éclaté” sans deux éléments fondateurs. 1, le communisme, donc la diabolisation du communisme. 2, Hollywood et le côté acteur raté d’Adolph Hitler. Le nouveau président de l’Ukraine a tout de l’Allemagne d’autrefois, l’ambition de marquer l’histoire. C’est à l’ONU que le spectacle devient le plus risible, une Europe peut-être de demain et demain encore des américains pour rejouer à l’héroïsme de sauver le monde.

Comme sur des manettes, les hommes politiques ont leurs people. En Angleterre, les people de l’unification de l’église anglicane, c’est la monarchie. Une reine qui jadis se croyait seule au monde, un fils qui a grandit comme s’il l’était et deux petits enfants qui marient leurs contre pouvoirs, Kate d’origine juive et Harry d’origine noire des esclaves américains. Il fallait que le message passe contre le néo-catholicisme parce que cette histoire des papes, c’est aussi celle de l’Amérique, une entreprise commune qui cimente les ambitions. L’archevéché catholique Ukrainien est à Philadelphia, l’antre du catholicisme américain, là où le pape François est venu en 2015, là où le pouvoir se joue.

Aujourd’hui, les médias se jouent du public par sophismes interposés parce que, comme dit le dicton, qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage, et Putin, quoi qu’il fasse, quelles que soient les raisons, fait résistance à l’égémonie américaine. Les américains se cherchent des moyens, des raisons de le tuer. Les médias se chargent de l’opinion publique et l’Europe suit, parce que l’Europe est touchée au coeur, celui de l’église, celui du catholicisme, celui de l’ambition impériale et idéologique des empires gouvernés par la foi, par le prosélytisme et principalement par la doctrine Chrétienne qui depuis plus de 2000 ans trimbale un juif pour le porter en croix. BlackBlock, c’est un juif porté en croix. Le nazisme, c’est un juif porté en croix qui a remis les croisades au gout du jour. On dira plus tard que les juifs ont trahit, tandis qu’au Vatican, un pape montait sur sur son trône le 13-03-2013. Treize, c’est 12+1, la boucle puis une renaissance, celle commencée en 1978 par l’année des 3 papes. Toute une géométrie symbolique, une trigonométrie, qui se voit aujourd’hui dans l’urgence d’accomplir son dessein. 

L’Amérique y survivra-t-elle? Avec la quatrième population catholique au monde, l’Amérique devra faire face à des choix, mais ce qui est intéressant de voir, c’est comment la Suisse a décidé de rompre sa neutralité et je pense que ce qui se joue aujourd’hui est un “great reseat”, vivre dans cette logique d’une Amérique qui réécrit l’histoire ou peut-être mourir au moins symboliquement. Les médias, la finance, l’économie reviendront avec cette légère différence que la guerre d’Ukraine aura eu lieu. Une guerre qui aura fait revivre le passé, celui de toutes les Russies.

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