Ukraine, l’histoire se répète

J’avais envie de réagir à l’analyse d’Idriss Aberkane sur la guerre en Ukraine. Tout d’abord ma perception du conflit. Je trouve qu’il y a plusieurs choses surprenantes concernant ce conflit qui rappellent ce qui a pu se produire avec la deuxième guerre mondiale. Tout d’abord, la soi-disant révolution de Maïdan en 2014 avec l’interventionnisme américain, puis deux présidents, Petro Poroshenko de 2014 à 2019 puis Volodymyr Zelenskyy de 2019 à nos jours. Tous deux sont juifs dans un pays qui abrite des milices nazies comme Azov qui se forment à partir de 2014. Ces milices nazies sont nationalistes. Certaines sont indépendantes tandis qu’Azov est un bataillon de l’armée Ukrainienne.

Depuis 2014, tous l’Est de l’Ukraine est systématiquement pilonné par l’armée Ukrainienne à l’initiative de Poroshenko qui avaient promis que les pro-Russes vivraient dans des caves. Entre 2014 et 2022, ce sont environ 14,000 civils qui sont morts et la population pro-Russe forcée d’immigrer. Cette population représentait 30 à 40% de la population de l’Ukraine. Il n’en resterait que 5%, certains villages, certains puits étant transformés en fausses communes. De 2014 à 2022, la Russie a apporté une aide humanitaire dans la totale ignorance du reste du monde qui a préféré fermer les yeux sur cela.

La question que l’on pourrait se poser c’est pourquoi et comment cela a-t-il été possible? A partir de 2014, la CIA américaine est intervenue sur le terrain. Le monde occidental, qui finançait la construction de l’Ukraine, s’est installé dans les administrations et les cours de justice. En façade, c’est l’Ukraine, en sous-marin, c’est un monde occidental essentiellement dominé par l’Amérique et le commonwealth. Entre 2014 et 2022, l’Amérique a connu 3 gouvernements successifs avec trois approches différentes des politiques internationales, notamment vis-à-vis de la Russie et je pense que le développement des milices est une conséquence ce cette politique Américaine, comme une façon de rappeler au président juif que sa vie ne tient qu’à un fil. Le chiwawa cerclé par des rottweilers.

L’évolution de la présidence Ukrainienne est assez équivoque. D’abord Poroshenko, un ancien ministre corrompu, puis un ancien acteur, chargé de donner la réplique, mais on voit bien que Zelenski n’y connait rien en politique, en méthodes de négociations et d’appaisement des conflits avec son voisin Russe et on voit bien dans sa façon de parler en public qu’il est tenu à un rôle. Il n’a aucune stratégie, il n’a aucune indépendance. Il fait un bulletin quotidien lui-même comme un Youtubeur. Il est incertain qu’il prenne part à aucune négociation, voire qu’il soit maître de ses décisions.

Dans ce contexte, Idriss Aberkane dit que Vladimir Poutine est en mauvaise position et je ne suis pas d’accord sur ce point. Dès le départ du conflit, il a annoncé ce qu’il voulait, l’indépendence des deux provinces russophones et la dénazification, sous entendu, le retrait des agents occidentaux du gouvernement et des administrations Ukrainiennes qui maintienne un status quo avec des milices nazies. Dans un pays souverain, le pays Ukrainien aurait pu négocier un accord humanitaire avec les provinces de l’Est, un cessez le feu, une démilitarisation des milices, puisqu’à priori, il paraît invraisemblable qu’un président juif puisse accepter de maintenir des milices nazies. Hors ces milices sont l’outil de contrôle et il n’est pas improbable qu’elles soient pilotées comme l’Allemagne nazie le fut jadis par toutes sortes d’influences extérieures. Le président juif est une garantie que les flux financiers vont affluer et les milices nazies sont une garanties que ces flux financiers soient utilisés non pas suivant le bon vouloir du président, mais suivant le bon vouloir de ceux qui le contrôlent.

Par ailleurs, l’Ukraine nationaliste s’est faite avec des fonds américains, hors la Russie et l’Europe ont tout intérêt de ralentir les Etats-Unis sur le terrain de l’Europe pour reprendre le contrôle en vendant des armes et des programmes de reconstruction. Les ukrainiens qui s’étaient endettés entre 2014 et 2022 vont devoir payer une dette supplémentaire pour reconstruire. Se tient là un outil bien plus puissant que la propagande qui de toute façon, quoi qu’il arrive, était défavorable à Poutine.

Le réalisme de Poutine je pense, c’est de se dire que ceux qui écoutent cette propagande sont à peu près les mêmes que le public des feux de l’amour, des gens peu instruits et peu regardants, le genre de public qui oublie vite comme on oublie la météo. Ce qui compte pour Putin, c’est le temps long et dans le temps long, l’histoire est examinée par des intellectuels, des historiens, des gens qui font un travail d’analyse. Par conséquent, Poutine n’avait rien à perdre de la propagande qui de toute manière lui était hostile, et sur le temps long, il avait tout à gagner.

Dans la vidéo, Idriss Aberkane analyse pourquoi Putin n’a pas juste annexé le Dombas. Mon avis est qu’en prenant les autres points stratégiques, il se donnait des moyens de sécuriser ses acquis et d’obtenir des points de levier pour la négociation et on voit bien que cela pose problème à l’Occident, puisque la Russie est déjà attaquée au niveau de la Cour Internationale de Justice. Tout va se jouer sur les négociations et notamment l’échange d’un point de vue juridique. Putin veut que les deux provinces de l’Est soient indépendantes ce qui représente un enjeux juridique. Il va négocier les droits territoriaux de chaque ville, chaque pré carré de l’Ukraine contre des acquis juridiques.

Je pense aussi que Putin s’attendait aux sanctions internationales. Hors, en annexant l’ensemble de l’Ukraine, ou en tous les cas une bonne partie de l’Ukraine, il se donne les moyens de choisir ses partenaires pour la négociation et je pense que c’est la raison principale de la lenteur du conflit. Il ne prend personne par surprise, il prend le temps de recevoir des appels téléphoniques, voir comment les entreprises étrangères se comportent, qui fait quoi dans le conflit, ce que les médias racontent, pour préparer l’après-guerre. Durant la phase d’après-guerre, c’est lui qui va distribuer les contrats, c’est lui qui va lâcher du leste et je pense que là où les Etats-Unis ont voulu détruire les relations entre la Russie et l’Europe, Putin prend son temps parce que le vrai conflit n’est pas sur le terrain, mais après, dans la négociation. Il va se servir de l’Ukraine pour renouer avec l’Europe et écarter les américains du jeu.

Dans l’après-guerre de l’Ukraine, il y a une autre puissance dont on parle peu mais qui va rapidement rentrer en jeu sur la table des négociations, ce sont les puissances religieuses locales et avec les pays voisins. La perspective d’une guerre mondiale fait trembler essentiellement l’Europe qui va mettre tous ses appuis les plus influents dans le conflit ce que l’on voit déjà avec l’entrée de la Turquie dans le jeu des négociations et cette foi non pas avec une délégation pour chaque pays, mais avec les ministres des affaires étrangères. Le plan de la négociation s’est déplacé. Ce n’est plus le même domaine juridique et ce n’est plus la même stratégie. Le commerce, la richesse territoriale, l’emprunte culturelle, l’influence religieuse, touristique, tous les aspects de la vie économiques sont mis sur la table des négociations. L’enjeu est sans doute de faire flancher le pouvoir actuel pour mettre en place un pouvoir de transition plus favorable au développement économique du bassin de la mer noire, avec tout ce que la présence Russe au niveau militaire peut apporter de ressources financières pour le développement industriel de la région.

Sur la sécurité de Putin, je pense que certaines entreprises Russes tirent déjà de nombreux avantages des sanctions. Je renvoie à la vidéo d’Olivier Delamarche pour cela et Putin lui-même a tiré son épingle du jeu, puisqu’ils propose de rembourser les dettes de la Russie en rouble… dévaluée. Aujourd’hui, à 14 jours de la guerre, la situation est plutôt à l’avantage de Putin d’autant que les relations avec la Chine se sont renforcées. Grossièrement, ce sont les classes moyennes et pauvres qui vont en profiter, les oligarques auront déjà trouvé d’autres débouchés et un moyen supplémentaire de tisser les liens en sous-marin avec l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Sud sans doute plus forts qu’en situation de paix. La version officielle et superficielle est souvent inverse de la situation réelle et je pense que de nombreuses entreprises privées ont déjà mis la crises à leur avantage, parce qu’eux aussi ont besoin du peuple Russe. La propagande médiatique dessert l’Occident dans un excès d’orgueil qui masque la réalité. Putin se moque de cette propagande Occidentale parce qu’il a déjà analysé les mécanismes financiers, et ils sont d’autant plus nombreux que l’Occident est aveuglé par un excès de confiance en l’opinion publique. La guerre n’est pas un match de tennis.

Sur la question de la chute du rouble, je rejoins l’analyse d’Olivier Delamarche, c’est qu’il y a plein d’avantages à cela. A moins bien sûr d’avoir des urgences économiques, il y a aujourd’hui beaucoup d’avantages à jouer en roubles. Que l’armée ou que le peuple soit payé en rouble ne les affecte pas tant qu’ils consomment en Russie. Les matières importée peuvent coûter plus cher, mais Putin a déjà annoncé que l’état compenserait et l’état compense en jouant sur les marchés, finance, matières premières, et entreprises en sous-marin, sans compter le nombre de dollars déjà stockés en préparation de conflits sans doute prévus depuis 8 ans.

Moi je pense que Putin a longuement mûrit cette guerre. Il l’a préparée, il l’a visualisée, conceptualisée et conçue dans tous ses détails. Le seul élément manquant était l’argument déclencheur et je pense que les élections françaises étaient l’élément déclencheur, parce que cette élection coïncide avec la présidence de la France en Europe, deux coïncidences qui justifiaient de rebattre les cartes. Je pense également qu’il bénéficient d’appuis étrangers pour calmer les tensions avec les oligarques parce qu’aujourd’hui, personne n’a intérêt à ce que Putin disparaisse, même pas les américains et d’ailleurs on le voit sur le jeu qu’ont mis les américains en place. Ils entrainent des civils mais comme le dit Teresita Dussart, où est l’armée Ukrainienne?

Je pense que l’armée Ukrainienne s’est mise en replis pour laisser les civils tomber sous les bombes, salir l’image de l’armée Russe, saper le moral des troupes Russes et affaiblir Putin. Pendant ce temps, ils arment les soldats ukrainiens pour revenir en force et de manière massive en cherchant à pousser Putin à la faute. Les Occidentaux ne sont pas dans une logique de désescalade, mais dans une logique de reprendre l’Ukraine et d’affaiblir la Russie, hors les pouvoirs et forces en jeu sur le territoire physique commencent à intervenir. De la négociation avec l’arbitrage de la Turquie va dépendre le sort de Kiev, mais je pense que Kiev n’est pas un terrain à prendre. L’intérêt de Putin n’est pas de prendre Kiev, mais d’empêcher Kiev de fonctionner, affaiblir le gouvernement en place, puis jouer sa propre propagande pour contraindre Kiev à l’abdication. Des soldats, sans leurs femmes et sans leurs familles seront contraints à faire des choix et la désescalade, c’est le désarmement, ce que l’Europe veut pour faire entrer l’Ukraine dans l’Europe. C’est aussi ce dont les Etats-Unis ont besoin pour l’OTAN, mais dans le jeu de contrôle sur Kiev, les Européens seront contraints de s’aligner avec Moscou parce que si la Russie est affaiblie, l’Europe suffoque. On le voit dans l’énervement et les prises de parole des politiciens de gauche et du centre en France, le libéralisme se sent menacé, l’alliance atlantique est en pleine mer, sans radio et sans boussole.

Je pense que l’armée française est très aguerrie à ces tourments, d’auatnt plus que l’armée française se rebêle. La guerre en Ukraine est ici un prétexte de choix de mettre en avant ses urgences. Macron y tire aussi son avantage, celui d’une armée européenne. Les allemands, pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale ont voté un budget d’armement et l’Europe va vendre pour 450 millions d’euros à l’Ukraine. Cela me rappelle l’après tsunami en Indonésie, des effets d’annonce pour ficeler des contrats avec lesquels bloquer les adversaires économiques. Tout d’un coup l’Ukraine devient un plateau tournant sur lequel la Russie distribue les cartes.

Putin est loin d’être perdant. Je dirais même que la Russie était perdante et qu’elle retrouve la maîtrise du jeu avec une énorme différence par rapport aux USA, c’est que la Russie a contribué à ramener la paix au Moyen-Orient et qu’un dialogue s’est ouvert avec Israel. Cette région du monde veut la paix et tous ont compris que cela ne tenait qu’à l’intelligence de leur dialogue. La Turquie a grandit en pouvoir, en influence et en aura, là où les Etats-Unis n’ont cessé de décevoir, et je pense que la paix en Ukraine va seulement dépendre de la capacité de la Russie à démontrer aux pays voisins que son armée sait se donner des limites pour sécuriser les points stratégiques et amorcer la phase de reconstruction. La modernisation de l’Ukraine passera par la Chine avec le contre poids de l’Europe et l’Europe voudra être l’intermédiaire aux Américains.

Les américains ont plusieurs enjeux stratégiques dans la région qui tient à l’influence qu’ils veulent sur le territoire américain, hors on voit qu’Israel fait toujours le jeu de spéculations tandis que Biden a annoncé vouloir relancer la prospection minière et c’est peut-être là qu’il y a un enjeu avec la Russie. Tout le monde veut un accès vers l’Afrique, les russes, les français, les américains, les anglais et cette guerre ne redistribue pas les cartes qu’en Europe ou au Moyen-Orient, elle change l’image de Putin en Afrique. Hors là encore, huit ans de pilonnage de l’Est de l’Ukraine devient une affaire publique là où elle ne l’était pas. Il n’est pas sûr que l’invasion de l’Ukraine par Putin fasse autant de morts que le pilonnage de l’Est de l’Ukraine par l’armée ukrainienne sur son propre peuple et même si la guerre actuelle dure quelques mois, il est peu probable qu’elle dure huit ans. Les chiffres jouent dans l’influence du public. Un public qui a peur, parle de guerre mondiale, se renseigne et découvre les coulisses de cette guerre.

On parle beaucoup de la stratégie de Putin, mais on parle peu de la stratégie des Etats-Unis. On sait que Biden parle avec son homologue Ukrainien qui lui même tient le show en suppliques. Combien de temps cela tiendra-t-il et quelle est la stratégie pour après? L’Europe n’a aucun intérêt à ce que la guerre dure car le vrai risque est que cela dérape, mais il n’est pas sûre que les Etats-Unis fassent le choix d’empêcher le dérapement parce qu’un jeu d’influence est en train de se jouer sur tous les terrains à la fois et que la stratégie américaine a toujours été brutale. Je renvois pour cela à l’analyse de John J. Mearsheimer. Les universitaires, certains intellectuels américains ont déjà compris que la stratégie américaine avait atteint une certaine limite, mais je pense que cette stratégie à une inertie de freinage qui est bureaucratique, politique, donc par définition très lente et d’autant plus lente que Biden était dans l’administration d’Obama, lui-même porté par l’administration Clinton, alors qu’Hillary a perdu les présidentielles face à Trump et qu’une longue histoire ne s’arrête pas en quelques semaines. C’est un long processus de prise de conscience, d’ajustement et de positionnement sur le long terme qui implique d’avoir un projet social. Hors, c’est ce que je ne vois pas aux Etats-Unis.

Je pense que si les Etats-Unis veulent garder leur influence dans le monde, ils sont condamnés à collaborer avec la Russie et avec l’Europe en déployant des valeurs humaines trop oubliées par le passé autant aux USA que dans le monde. Le grand danger que présentent les Etats-Unis aujourd’hui vient du manque de clarté de leur statut existentiel vis à vis de l’Angletterre, du Commonwealth et de l’Europe. Cela se traduit très bien par le programme spatial. La NASA rassemble sous une même enseigne les programmes spatiaux de plusieurs pays, et de plusieurs entités privées et publiques. Les Canadiens, les Australiens, les Sud Africains ont tous leurs programmes spatiaux avec la NASA et c’est l’identité de l’Amérique aujourd’hui que d’être une plate-forme de lancement. Idem avec les programmes militaires où les Etats-Unis chaperonnent l’Europe et babysit le Moyen-Orient.

Hors depuis une vingtaine d’années, on voit les USA emmenés dans des guerres voulues par d’autres et ce jeu d’influence grandir au point où les USA ne sont plus l’oncle SAM, mais le petit TOM au service de la finance. Cela se voit à tous les niveaux de la société, coût de la vie, coût du logement, endettement, une servitude s’est installée et elle influence la stratégie militaire vers un appétit qui met l’électronique au challenge de trouver des métaux. On voit bien qu’aujourd’hui au travers le Macronisme comment les jeux d’influence s’installent et cela révèle la vraie nature des enjeux par plus de finance, plus d’influence et plus de contrôle. L’Europe présente l’intérêt d’avoir été coloniale et d’avoir au travers le monde des survivances du colonialisme. L’Amérique est portée par une culpabilité prophétique qui pousse toujours plus loin son désir d’autres terres. Hors en Ukraine, la guerre est aussi religieuse.

Comment faire la paix dans ce contexte? Je ne suis pas sûre que les Américains le sachent vraiment et même s’ils avaient l’intelligence artificielle, cette intelligence serait configurée pour penser comme eux. Idem pour la Russie et pour l’Europe, nous sommes chaque fois dans des modèles qui fonctionnent par couleurs. Hors les couleurs, dans la nature, sont avant tout une adaptation. Les ours sont bruns en Californie et blanc au pôle nord. Les ours bruns mangent du miel, les ours blanc du poisson. La nature est faite de territoires hors l’Afrique n’est pas un territoire vierge. Il y a des pays, des peuples, des cultures, une histoire, des traditions, des religions, des croyances, des partenariats, des universités, des entreprises, toute une richesse qui dépend des marchés d’Est et d’Ouest, comme c’est le cas des autres régions du monde. Hors, l’Afrique est un cas particulier à cause de ses liens avec la France et on voit bien que la Chine, la Russie, et l’Amérique aiment tous la francophonie. Une francophonie peut-être à l’origine de la guerre en Ukraine, comme un croisement de constellations – présidentielles, Europe.

Personnellement, je ne crois pas au hazard, Macron en Ukraine, Macron à Kiev, Macron présidentielle, Macron Européen, Macron couloir humanitaire. Ce sont beaucoup d’enjeux pour cette présidence et celle qui la suit, beaucoup d’enjeux pour l’Europe et la souveraineté de l’Europe, beaucoup de questions aussi sur ce que l’Europe veut et peut devenir. Remettre le nazisme dans le débat de l’Ukraine, c’est se souvenir que l’histoire n’est pas loin. C’est aussi prendre conscience que le présent est fragile, que les vies sont fragiles et que toutes les vies méritent qu’on leur tende la main, parce que si nous perdons cette humanité là, c’est la paix qui s’éloigne de manière universelle, le manque de repères, le manque de foi, le manque d’espoir et de désir d’avenir. Pour faire la paix, il faut comprendre l’autre et il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. J’espère qu’Israel, la Turquie et les Occidentaux sauront trouver une voie d’entente.

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